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Voici le livre qui transforme la Chine

Écrit par La Grande Epoque
24.11.2005
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  • Manifestation à Montréal, le 19 novembre 2005. Photo LGE(攝影: / 大紀元)

Il est rare qu’un livre transforme une nation. Depuis sa parution, il y a un an, les Neuf commentaires sur le Parti communiste ont changé la Chine significativement.

Les Neuf commentaires ont été publiés une première fois en tant que série d'éditoriaux dans la version chinoise du journal à partir du 19 novembre 2004. En se fiant à des dossiers officiels du Parti communiste chinois (PCC), à des témoins oculaires, à des comptes rendus de tierces parties et à une abondance de témoignages personnels, les Neuf commentaires représentent l’analyse la plus sérieuse du règne du PCC sur la Chine. Ils exposent comment le PCC a pris le pouvoir et font la lumière sur les politiques et méthodes qu’il a utilisées – dont plusieurs n’ont jamais été démystifiées – pour dominer la Chine pendant les 55 dernières années. Les Neuf commentaires expliquent que le PCC d’aujourd’hui – de plus en plus présenté en Occident comme étant ouvert et réformé – est au fond la même entité monstrueuse du temps de Mao.

La Chine est pour l’Occident le pays le plus important à comprendre, mais peut-être qu’aucun pays n’est aussi difficile à comprendre.

Il s’agit d’un territoire immense contenant environ le cinquième de l’humanité où les problèmes sont aussi considérables que sa superficie. Son niveau de pollution est le pire au monde. Son économie, selon plusieurs observateurs et économistes, est une «bulle» menaçant d’éclater à tout moment. Avec une corruption rapace, 800 millions de gens vivant dans la pauvreté, sans aucune liberté civile ou politique le pays souffre de troubles sociaux grandissants. Selon les statistiques officielles du gouvernement, environ 74 000 troubles sociaux (manifestations, émeutes) ont eu lieu l’année dernière. La Chine rassemble des éléments potentiellement catastrophiques : une population infusée d’une doctrine ultranationaliste, une armée se modernisant rapidement grâce à l’argent des investisseurs étrangers et au vol des secrets militaires américains, et le PCC qui considère la guerre comme une manière de régler les problèmes domestiques.

Ainsi, dans un discours intitulé : La guerre n’est plus très loin et va enfanter le siècle chinois, l’ancien ministre chinois de la Défense, Chi Haotian, fait la comparaison dérangeante entre l’Allemagne nazie et la Chine d’aujourd’hui. Il suggère que l’extermination de la population américaine avec des armes biologiques est la seule manière pour la Chine de régler ses problèmes internes et de conquérir son «lebensraum» («l’habitat», un concept mis de l’avant par les nazis pour justifier la conquête de l’Europe) qu’il dit avoir besoin.

Le PCC est la clé pour comprendre toutes ces tendances inquiétantes en Chine et les Neuf commentaires sont la clé pour comprendre le PCC.

Les démissions offrent l’espoir

La puissance des Neuf commentaires peut être remarquée à travers des développements surprenants et inattendus; plus de 5,6 millions de personnes ont maintenant démissionné pacifiquement du PCC, ce nombre augmente par milliers quotidiennement. Certains des démissionnaires sont des personnalités connues comme l’ancienne médaillée olympique de natation, Mme Huang Xiaomin, et l’ancien directeur de la division Art et littérature du ministère de la Propagande, Meng Weizai. Certains sont aussi des individus ordinaires; fermiers, ouvriers, cols blancs, fonctionnaires, policiers et soldats.

Ils démissionnent par des courriels à un site Internet établi par La Grande Époque, en envoyant fac-similés ou lettres, ou simplement en affichant un avis de démission sur les poteaux de téléphone ou les babillards en Chine. Ceux qui quittent le PCC expliquent de quelle manière les Neuf commentaires leur ont révélé la nature fondamentale du PCC. Une fois cet aspect compris, la conclusion que tire Huang Xiaomin est inévitable : «Tout le monde veut quitter le PCC. Personne ne veut vivre dans son ombre menaçante et la peur plus longtemps.»

Ceux qui ont quitté le parti partage la même conviction exprimée dans la conclusion des Neuf commentaires : «C’est sans le Parti communiste chinois qu’il pourra y avoir une nouvelle Chine. C’est sans le Parti communiste chinois que la Chine retrouvera l’espoir.»

La réponse du parti

Ceux qui ont quitté le parti ont démontré un courage extraordinaire. Après la publication des Neuf commentaires, le PCC a initié la «Campagne du maintien des avancés», qui a été présentée dans la presse occidentale comme une série de sessions d’étude obligatoires de la doctrine communiste pour tous les membres du parti. Ceci a été qualifié par les membres comme une perte de temps stupéfiante. Le jour où les membres croyaient vraiment au communisme est révolu depuis longtemps.

Toutefois, la face cachée de la Campagne du maintien des avancés n’a pas été discutée dans la presse occidentale, soit la tentative de traquer tous les individus qui ont démissionné du parti. Des arrestations massives et des emprisonnements ont été rapportés dans plusieurs provinces, avec des condamnations allant jusqu’à dix ans de prison pour «l’offense» d’avoir quitté le parti.

La loi martiale a été imposée dans certaines régions de la province de Shandong et à d’autres endroits, alors que les autorités menaient des chasses à l’homme pour intercepter des individus soupçonnés de distribuer les Neuf commentaires

Reconnaissance des Neuf commentaires

Cette année, le Asian American Journalists Association a accordé aux Neuf commentaires le premier prix dans la catégorie «Questions asiatiques américaines – sur Internet».

Ce prix est gratifiant pour le personnel de La Grande Époque. Toutefois, c’est dans les coeurs des lecteurs que les Neuf commentaires peuvent recevoir la plus grande reconnaissance. Chaque Chinois qui renonce au PCC pacifiquement aide à le désintégrer, choisissant la conscience avant les intérêts personnels à court terme.

Les lecteurs occidentaux qui connaissent les Neuf commentairessont désireux d’appuyer les braves Chinois qui risquent tout pour que la Chine et le monde puissent connaître un meilleur futur. L’évêque catholique de Prague, Václav Malý, a écrit une lettre d’appui à ceux qui ont démissionné du PCC. Elle se termine par : «Seulement une Chine démocratique peut contribuer à la famille de nations sur notre planète.»

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.