La violente et systématique persécution organisée par le Parti communiste chinois (PCC) à l'encontre du Falun Gong, à l'intérieur de la Chine est mondialement reconnu. Hors de Chine, deux évènements qui se sont produits récemment et dans des lieux opposés -la Thaïlande et l'Argentine- ont démnontré comment le PCC ne s'arrête pas à ses propres frontières en essayant de rejeter le droit du Falun Gong n'importe où.

Le 15 décembre à Bangkok, 5 adultes et 3 enfants ont été arrêtés et placés en détention. Deux enfants ont été libérés plus tard mais six personnes sont toujours derrière les barreaux. Ils étaient en méditation sur le trottoir en face de l'ambassade de Chine à Bangkok. Même sans banderoles, ni tracts, ni objet emblématique de protestation, les officiels du PCC ne pouvaient pas tolérer la présence de ces personnes en méditation.

D’après la police thaïlandaise, elle a été appelée par l’ambassade chinoise qui a réclamé qu’elle ôte les pratiquants de Falun Gong qui y méditaient. Ceux qui ont été arrêtés faisaient partie d’un groupe de personnes qui avaient participé à une manifestation pacifique la veille. Ils manifestaient contre un incident survenu en Chine dans laquelle des policiers avaient torturé et violé deux pratiquantes de Falun Gong, détenues pour leur croyance.

Les manifestants avaient auparavant été malmenés et harcelés par la police, le 10 décembre, journée internationale des Droits de l’Homme. Autre évènement à mettre en relation avec ces arrestations : le 14 décembre dernier, la police thaïlandaise de Pattaya a frappé et gardé en détention trois pratiquants de Falun Gong qui avaient distribuer l'édition spéciale Neuf commentaires sur le Parti communiste de La Grande Époque.

Beaucoup de policiers thaïlandais ont dit qu’ils avaient de la sympathie pour le Falun Gong mais qu’ils avaient reçu des ordres venant d’en-haut pour procéder aux arrestations.

La branche spéciale de la police thaïlandaise, qui a ôté les personnes en méditation a dit qu'elle ne répondrait pas aux interviews des journalistes.

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Les récents incidents ne sont qu'une part d'une longue série d'incidents sur le même modèle

Les officiels du gouvernement et la police dans de nombreux pays ont subi des pressions de la part du PCC pour abréger les manifestations pacifiques et les autres activités des pratiquants de Falun Gong locaux.

En juin 2002 alors que le chef suprême du PCC se rendait en Islande, les pressions du PCC sur les autorités locales ont amené l'Islande à refuser l'entrée des pratiquants de Falun Gong sur le territoire et à en détenir 75 après que leur vol ait atterri. Cependant, l'Ombudsman parlementaire islandais a statué début décembre que le gouvernement avait enfreint la loi islandaise en refusant l'accès du territoire islandais aux pratiquants de Falun Gong.

Il y a eu des incidents du même genre dans de nombreux pays, dont la France, l'Allemagne et la Russie, où les pressions faites par le PCC, particulièrement durant la visite d'officiels chinois de haut rang, qui ont amené les gouvernements à violer les droits de l'homme des pratiquants de Falun Gong et, parfois, à briser les propres lois de ces pays.