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Une forme de lutte contre les lavages de cerveau

Écrit par Dajiyuan
18.04.2005
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Après la publication de l’article « A propos de la destruction des ouvrages, des images, des drapeaux et autres emblèmes du PCC » du Dajiyuan

du 22 mars, beaucoup de personnes en Chine ou à l’étranger ont

spontanément commencé à se débarrasser des objets relatifs au PCC, mais

d’autres trouvent que ce n’est qu’une formalité. A ce propos, voici une

interview exclusive de l’éditrice du magazine Ouverture, Mme Yongmei Cai.

Yongmei Cai approuve cette proposition de Dajiyuan

: selon elle, cela représente une étape importante dans la délivrance

spirituelle de l’influence du PCC. Démissionner du parti, c’est se

délivrer de son influence sur le plan formel et administratif, mais

détruire les symboles, c’est s’en délivrer par la pensée, c’est une « renaissance opposée au lavage de cerveau.

» Mme Cai rappelle que le lavage de cerveau* mis en place par le PCC

commence dès l’école maternelle, et que tous les Chinois ayant vécu

dans le pays en ont subi l’influence. Elle a cité une ancienne

expression chinoise : « l’action et le savoir se coordonnent »,

pour expliquer qu’une fois qu’on l’a compris, il faut rejeter

l’idéologie du PCC, se délivrer des chaînes qu'elle a formées par son

lavage de cerveau.

* lavage de cerveau : action

psychologique exercée sur une personne pour l’amener à modifier ses

convictions, ses habitudes culturelles et à en adopter d’autres.

  • Yongmei Cai(攝影: / 大紀元)

Le lavage de cerveau du PCC profite de toutes les lacunes de la personne

Yongmei

Cai dit que le lavage de cerveau du PCC profite de toutes les lacunes

pour injecter dans l’esprit de la population toutes ses logiques, sa

perception et sa déformation des vérités. Parce qu’un parti extrémiste

(comme les nazis ou les communistes) est différent des autres partis

politiques : les autres partis ne font que prendre le pouvoir

politique, alors que le parti communiste contrôle non seulement la

politique mais contrôle aussi la pensée des gens, toutes les manières

de penser et d’agir doivent se conformer à la sienne. Les véritables

événements de l’histoire précédant l’arrivée au pouvoir des communistes

doivent évidemment être complètement réécrits, en supprimant tout ce

qui n’est pas en accord avec leurs principes.

Elle donne l’exemple de la chanson qu’on chante dans toutes les écoles maternelles du continent « J’aime le Tiananmen de Pékin.

» Un expert mit la popularité de cette chanson en doute, en indiquant

que de jeunes enfants ne pouvaient aimer quelque chose d’aussi abstrait

qu’un pouvoir politique. Le cœur d’un enfant aimera certainement les

fleurs, les chiens, les chats, mais certainement pas un pouvoir

politique, un empereur ou un gourou. Mais le PCC enseigne cela aux

Chinois depuis leur plus jeune âge.

Yongmei Cai pense aussi que

la propagande du PCC se dote d’un pouvoir de droit divin et d’une

culture de la violence. Par exemple, les religions comme le bouddhisme

ou le christianisme possèdent toutes des symboles qui ont chacun une

signification. Les symboles du communisme ont aussi leurs

significations propres : sur le drapeau communiste aux cinq étoiles, la

plus grosse représente le parti, ce qui veut dire que le PCC gouverne

légitimement le pays.

Pour montrer qu’il représente le peuple, le PCC a ajouté le qualificatif « peuple » (« ren min » en chinois) à toutes les appellations : la monnaie du peuple (désignant le monnaie chinoise, « ren min bi »), le tribunal populaire (« ren min fa yuan »), le gouvernement du peuple (« ren min zheng fu. ») A propos de la relation entre le PCC, le peuple et la démocratie, Yongmei Cai évoque une situation assez ironique : « Tous

les pays communistes aiment à ajouter le qualificatif « populaire » ou

« démocratique » devant leur nom. Mais dès que ces pays se

démocratisent, ils enlèvent tous ces qualificatifs. »

Yongmei

Cai ajoute que les communistes prêchent une philosophie de la violence,

c’est pourquoi ils aiment la couleur rouge. Pour que cette philosophie

soit profondément ancrée dans le cœur des gens, ils apprennent aux

jeunes enfants que leur foulard rouge a été teinté par le sang.

La nécessité de se délivrer du PCC

La

meilleure manière de se délivrer de ce parti est de le quitter en

démissionnant et d’en finir avec la culture qu’il véhicule. « Le

PCC est comme une secte qui s’est servi d’une série de logique pour

contrôler ton esprit, te faisant devenir une personne démunie de

pensée. Si ceux qui ont ainsi été asservis veulent regagner leur

liberté, ils doivent se débarrasser de tout ce qui s’y rapporte. C’est

comme si on leur avait jeté un sort duquel ils doivent se désenvoûter » dit-elle.

Pour

se libérer radicalement de la corrosion de la culture communiste,

poursuit-elle, la prochaine étape serait de rectifier dans nos esprits

certaines terminologies du PCC. Par exemple, les appellations « avant la libération » ou « après la libération.

» Avant 1949, on ne parlait pas des paysans comme des citoyens

supérieurs ou inférieurs, alors qu’après la prise de pouvoir des

communistes, 70% de la population chinoise se retrouve être des

citoyens inférieurs. « Une telle façon de faire, est-ce une libération ou un esclavage ? » demande-t-elle. « C’est évidemment un esclavage. »

D’ailleurs, Yongmei Cai suggère aussi que les termes « la nouvelle Chine », « l’ancienne Chine », « l’armée du peuple » soient tous abandonnés. Le plus important actuellement est de distinguer le PCC de la Chine.

Version chinoise disponible ici.

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.