Le peuple de Taiwan accorderait son appui au peuple chinois qui voudrait quitter le PCC
Les Taiwanais ont désapprouvé le Parti communiste chinois qui a adopté
la loi anti-sécession, il y a quelques semaines de cela. Cette année,
de nombreux membres du PCC ont quitté en masse le Parti. A ce jour,
presque 650 000 personnes ont envoyé leur lettre de démission. Face aux
difficultés aussi bien à l’intérieur et qu'à l’extérieur de la Chine,
le régime traverse une période de crise profonde.
En fait, le
sentiment d'essoufflement du PCC se propage parmi les masses populaires
chinoises. Peu d’informations avaient filtré sur ce qui se passait
réellement en Chine jusqu’à la diffusion des Neuf commentaires sur le Parti communiste
à l'université de Taiwan et l’organisation le 16 mars, par la maison
d’édition Boda, d’une conférence pour étudier les dessous de la loi
anti-sécession. C’est alors que les Taiwanais ont appris qu'il y avait
déjà 280 000 personnes qui avaient démissionné du PCC.
Pour
faire connaître aux Taiwanais l'importance qu’il accordait à aider les
Chinois, le journal en langue chinoise Dajiyuan a organisé une série
d'activité comme « Aider nos Cousins de Chine » et a mis à dispositions
des pétitions le 19 mars.
Ming Juzheng, professeur à l'UFR de science politique à l'université de Taiwan, a déclaré : « Les
Taiwanais devraient aider les Chinois qui veulent quitter le PCC. Quand
le PCC aura perdu le soutien et la confiance des Chinois, son pouvoir
politique sera détruit. Il ne sera plus capable d’utiliser la violence
pour menacer les Chinois de Taiwan tout en prenant les Chinois de Chine
en otages. »
En Chine, la dictature étatique continue sa
campagne de terreur en organisant l'élimination de tous ceux qui
tentent de s’opposer au régime. Les Chinois qui démissionnent du Parti
unique s'exposent ainsi au risque de perdre leur travail, leur liberté
et leur famille. Selon l'analyse de Ming Juzheng, cela démontre que le
PCC n’a plus le soutien du peuple et que les menaces deviennent de plus
en plus stériles. Or, sans soutien populaire le pouvoir politique ne
peut se perpétuer surtout quand la contrainte n'est plus suffisamment
forte pour contenir les dissensions internes.
Selon les
statistiques du site Dajiyuan, à ce jour et depuis un an, il y aurait
déjà plus de 645 000 personnes qui auraient déclaré vouloir quitter le
PCC. Ces derniers temps, le rythme des démissions serait de 20 000 à 30
000 personnes par jour. Même si le Parti Communiste Chinois prétend
avoir 60 millions de militants, à la vitesse où les démissions
augmentent, il risque de perdre bien plus que des plumes...
En
réalité, la Chine d'aujourd'hui n'est pas aussi puissante et
florissante que le laisse croire les autorités. Les tensions internes
sont comme des étincelles qui peuvent à tout moment déclencher une
véritable explosion : fuite des fonctionnaires coupables de corruption
à l’étranger avec l’argent public ; endettements massifs ;
accroissement des inégalités entre riches et pauvres ; chute des
valeurs morales et éthiques chères à la tradition chinoise... Tous ces
problèmes font que le PCC est aujourd’hui assis sur un volcan.
Par
ailleurs, une rumeur couve dans la société chinoise qui dit en
substance : « Le PCC est condamné, quittons-le pour sauver nos vies et
nos intérêts ». Cela fait maintenant 50 ans que ce régime sans foi ni
loi conduit le peuple et le pays vers un désastre qui parait de plus en
plus inévitable. Il y a déjà eu trop de crimes. D'après Guo Jun
(rédacteur en chef du bureau de New York du Journal Dajiyuan), la crise
à laquelle est confronté le PCC est très similaire à ce qui s'est passé
à Berlin juste avant que les Allemands ne se soulèvent pour détruire le
mur... En effet, aujourd'hui en Chine une brèche s'est ouverte et
s'agrandit chaque jour un peu plus.
Version chinoise: ici.