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Stockwell Day sur l'avenir du communisme en Chine

Écrit par Stockwell Day (Député conservateur d’Okanagan-Coquihalla)
29.05.2005
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Un hommage à La Grande Époque

À mon bureau, nous avons appris à attendre impatiemment l’arrivée de l’hebdomadaire La Grande Époque.

C’est une source d’informations et de commentaires abordant des sujets

qui m’intéressent, mais qui, tristement, sont rarement abordés ou sont

minimisés dans les médias canadiens.

  • Stockwell Day(攝影: / 大紀元)

 Les éditeurs de La Grande Époque sont préoccupés par le

progrès de la démocratie à travers le monde et sensibles à la

souffrance humaine, peu importe le lieu. Les numéros précédents ont

exposé les comportements oppressifs des régimes de Birmanie (Myanmar),

du Népal, du Soudan, du Vietnam, du Zimbabwe et de plusieurs autres.

Cette couverture s’est révélée précieuse pour moi, car j’ai fait

pression sur le gouvernement canadien pour qu’il joue un rôle plus

important dans la promotion des droits humains à travers le monde.

Dans

nos journaux à grand tirage, la section des nouvelles internationales

rétrécit et se retranche de plus en plus vers la fin des cahiers. Les

éditeurs expriment souvent un authentique souci humain pour les gens

qui reçoivent l’attention des services de presse principaux. Toutefois,

dans les pages principales de ces mêmes journaux nous trouvons peu

d’indice qu’ils sont intéressés à couvrir plus de mauvaises nouvelles

qu’ils peuvent en contenir confortablement. Le tout à l’intérieur des

limites de nos préoccupations locales majeures concernant la santé et

la prospérité. Rarement démontrent-ils l’esprit d’enquête dont fait

preuve La Grande Époque.

Trop de gens ne semblent pas

réaliser que notre indifférence quant aux circonstances dans lesquelles

la plupart de la population mondiale évolue rend service à la

propagande des ennemis acharnés de notre mode de vie.

Je recommande la lecture régulière de La Grande Époque en tant qu’antidote au nombrilisme.

Les Neuf commentaires sur le Parti communiste

Le

thème que nous abordons aujourd’hui est la présente désillusion par

rapport au communisme de la République populaire de Chine. Alors qu’il

s’agit du sujet que les éditeurs de La Grande Époque et la plupart de ses lecteurs ont le plus à coeur, ce n’est pas une préoccupation paroissiale ou ethnique. La Grande Époque considère la question de la Chine dans un contexte global de lutte pour la démocratie et les droits humains.

La plupart d’entre vous connaissez les fondements de cette histoire.

La Grande Époque

a publié, tout d’abord en chinois (novembre 2004) et ensuite en

plusieurs versions traduites, un document intitulé «Neuf commentaires

sur le Parti communiste» qui est paru par la suite sur Internet. Ce

document passe en revue l’histoire du Parti communiste chinois exposant

les distorsions que le gouvernement de la République de Chine propage

et défend encore. Ces distorsions ont été, malheureusement, répétées

dans nos communautés savantes par les étudiants de l’histoire de la

Chine moderne, dans les commentaires éditoriaux et dans les cercles de

décision politique. Les effets de la publication des Neuf commentaires ont

été électrisants. En date du 10 mai 2005, 1,3 million de personnes

(maintenant près de 2 millions) avaient publiquement enregistré leur

démission du Parti communiste chinois. Chaque jour, 10 000 autres

démissions sont affichées sur ce site Internet. Des banderoles et des

affiches ont commencé à apparaître partout en Chine annonçant ces

démissions et des discussions ont lieu partout. Plusieurs des

signataires ont dû payer cher de leur peau, parmi lesquels ont retrouve

plusieurs professeurs, fonctionnaires, professionnels et autres.

Ces

événements bouleversants ont poussé l’École centrale du Parti

communiste chinois à envoyer d’urgence, dans chacune des 58 provinces

chinoises, des cadres pour organiser l’étude politique et pour

s’assurer d’une ré-allégeance au Parti communiste chinois. Il semble

que cette campagne en réaction aux pauline Neuf commentaires a

eu un effet boomerang. En effet, elle a fait davantage de publicité à

leur existence et ont donné d’autant plus de poids aux mots des

commentaires.

Le fait le plus étonnant de cette histoire – et

certainement, pour ma part, le plus décevant – est la négligence quasi

totale de la part de nos médias.

Nos journalistes, rédacteurs et

éditeurs ne considèrent-ils pas cela comme une histoire importante? Que

pourrait-il y avoir sur terre de plus important? Est-ce qu’ils en

questionnent la véracité? Peut-être ont-ils été inoculés par la

propagande que le Parti communiste chinois dispense généreusement quant

au miracle économique et aux enjambées constantes vers la prospérité du

peuple chinois? Il est bien de rappeler, dans ce contexte, le presque

total échec de nos journalistes, académiciens et commentateurs

professionnels à accepter l’augure de l’imminente chute de l’Empire

communiste européen en 1989. Ils avaient sous-estimé la demande de

démocratie, le rôle des dissidents et des refusniks. Même alors que le

communisme soviétique se fissurait, nos propres commentateurs niaient

la vitalité des puissantes forces régionales, basées sur des mémoires

traditionnelles de solidarité ethnique et rejetant la force de

l’appartenance religieuse après plus de 60 ans d’athéisme officiel

déclaré.

En général, les journalistes ont besoin d’une

perspective historique plus longue. En référence à nos intérêts ici,

ils doivent consulter l’histoire du désir de démocratie en Chine et

l’existence vitale des accomplissements démocratiques du passé.

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.