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Chen Yonglin : Le Parti communiste chinois croit que le gouvernement australien peut être acheté

Écrit par La Grande Époque
24.06.2005
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Lorsque Chen Yonglin, l’ancien diplomate du Parti communiste chinois

(PCC) demandeur d’asile en Australie, a annoncé pour la première fois

son intention de quitter le parti communiste chinois (PCC), il a annoncé au monde l’étroite relation

entre le PCC et le gouvernement australien, et souligné que le PCC

dirige un réseau d’un millier d’espions en Australie. Depuis lors, les

médias ont tenté de suivre ce sujet brûlant, mais Chen est demeuré

silencieux. Le 22 juin, Chen a tenu une conférence de presse durant

laquelle il a commencé à communiquer ce qu’il savait des transactions

entre les deux gouvernements. Ce qui suit est un extrait de ce qu’a

prononcé Chen à la conférence.

  • Chen Yonglin à la conférence de presse, le 22 juin 2005.(攝影: / 大紀元)

 

La Chine cherche à faire de l’Australie une partie de sa “Grande zone frontière”

« En

février 2005, Zhou Wenzhong, le Vice ministre chinois des Affaires

étrangères, a tenu une réunion à l’Ambassade chinoise en Australie avec

les ambassadeurs et les consuls généraux en Australie et en Nouvelle

Zélande, ainsi que le consul général et les diplomates en charge des

affaires politiques. J’accompagnais Qiu Shaofang, le consul général du

consulat chinois à Sydney, assistant à la réunion. »

« Le

but principal de la réunion était d’appliquer la décision prise lors de

la 10ème rencontre des diplomates chinois dans les pays étrangers tenue

à la mi-août 2004, à la suggestion de Hu Jingtao, le Secrétaire général

du PCC, pour faire de l’Australie une partie de la « Grande Zone

frontière » de la Chine. Ils ont demandé à chaque consulat de fournir

son point de vue et des suggestions pour l’étape suivante. Durant la

rencontre, Zhou Wenzhong a partagé une information du plan stratégique

du Gouvernement central du PCC envers l’Australie et les Etats-Unis,

qui est liée aux liens étroits entre ces deux pays. Le PCC veut se

frayer un passage dans l’union militaire des deux pays et faire de

l’Australie une seconde France. Il espère modeler l’Australie en un

pays capable de dire « non » aux Etats-Unis. »

« La Chine

a pour la première fois conçu son plan de refaçonner l’Australie

lorsqu’elle a appris que l’Australie avaient prévu de renoncer à l’Asie

en faveur de liens plus puissants avec les Etats-Unis. A l’époque, les

négociations de libre échange entre l’Australie et les Etats-Unis

étaient à leur paroxysme et l’Australie avait de bons espoirs d’être

incluse dans l’accord de libre échange de l’Amérique du Nord (NAFTA).

Pendant ce temps, l’Australie avait un procès en cours avec la province

de Guandong en Chine, concernant le gaz naturel, qui la rendait de

moins en moins populaire auprès du gouvernement chinois. »

« En

mars 2003, Tang Jaixuan, le Ministre chinois des Affaires étrangères

visitait l’Australie et prévoyait de questionner le gouvernement

australien sur certains sujets liés au Falun Gong. Le jour précédant

l’arrivée de Tang Jiaxuan à Canberra, Alexander Downer, le Ministre

australien des Affaires étrangères, a signé un article interdisant aux

pratiquants de Falun Gong d’afficher des signes et des banderoles ou

d’utiliser des haut-parleurs pour protester devant l’ambassade

chinoise. Depuis lors Downer a continué à signer des articles

similaires chaque mois, ce qui a fait énormément plaisir à Tang Jiaxuan. »

« Cette

même année, la Chine a initié la célébration du 30ème anniversaire

d’établissement de la relation entre la Chine et l’Australie. Le

gouvernement chinois a envoyé de nombreux groupes en Australie pour

promouvoir la culture et l’idéologie politique chinoises. »

« En

2003, lorsque Hu Jintao a visité l’Australie, il a été traité avec des

égards sans précédents à Canberra. Bob Brown, un membre du congrès

appartenant au parti vert de l’opposition – n’a pas été autorisé à

entrer dans le bâtiment où se tenait le congrès. Ceci pour éviter de

voir apparaître dans l’assistance des dissidents et des pratiquants de

Falun Gong qu’il aurait pu inviter. Hu Jingtao était enchanté et a

commenté pour son personnel que c’était un signe que le gouvernement

australien pouvait être influencé. »

« En 2005 lorsque Wu

Bangguo a visité l’Australie, il a requis le même traitement – ne pas

voir ni entendre aucun manifestant ni dissident. L’année prochaine, la

Chine prévoit d’envoyer le Premier ministre chinois Wen Jiabao en

visite en Australie, et en 2007, Hu Jintao sera en Australie pour

assister au Sommet économique mondial. »

Le PCC pense que le Gouvernement australien peut être acheté

« Ces

quelques dernières années, les fonctionnaires chinois ont édifié avec

succès des relations personnelles étroites avec leurs homologues

australiens, entièrement dans le but d’établir un levier dans le

gouvernement australien. Le PCC est convaincu que le gouvernement

australien peut être contraint à suivre ses buts à travers

l’application de pressions et de carottes économiques. Il prévoit

d’utiliser la pression économique pour forcer l’Australie à plonger sur

les questions politiques et de droits de l’homme. »

« Le

dialogue des droits de l’homme entre la Chine et l’Australie ces

quelques dernières années n’a été qu’un spectacle destiné à apaiser le

public australien. En fait, aucun progrès n’a été fait. Lorsque de

hauts fonctionnaires australiens se sont rendus en Chine, ils n’ont

soulevé aucune question concernant les droits de l’homme. Je savais ce

qui se disait durant leurs visites, parce qu’un bref résumé sur chaque

visite était envoyé au consulat. » Par conséquent, le PCC pense que le

gouvernement australien peut-être acheté. »

Le ministre des Affaires étrangères a aidé le PCC à esquiver une action en justice difficile

« Du

fait de la nature de mon travail en tant que diplomate, j’ai assisté à

de nombreux exemples de tractations secrètes entre les gouvernements

chinois et australien, et savoir cela a considérablement pesé sur ma

conscience. Je sais que le ministre des Affaires étrangères australien

et l’Ambassade chinoise à Canberra partagent toutes leurs informations.

Le ministre des Affaires étrangères australien donne même des

suggestions au gouvernement chinois sur la manière de gérer les

questions politiques difficiles. »

« Par exemple, Zhang

Cuiying, une pratiquante de Falun Gong, a intenté un procès à la Cour

suprême des Nouvelles Galles du Sud contre l’ex-président chinois et le

Bureau 610 pour génocide, torture et crimes contre l’humanité. En se

basant sur un article du code d’amnistie nationale de l’Australie, le

procès n’est pas passé par le Département des Affaires étrangères et du

Commerce, mais par un processus de substitut particulier. Cela a bien

embarrassé le gouvernement chinois et l’a mis dans une grande détresse,

parce qu’il ne voulait pas avoir à faire face aux pratiquants de Falun

Gong lors d’une séance ouverte de la cour. Afin d’aider le PCC, le

Département australien des Affaires étrangères a fourni plusieurs

solutions. Dr Geoff Raby, Secrétaire adjoint du Département australien

des Affaires étrangères et du commerce, a promis au gouvernement

chinois que lorsqu’il visiterait la Chine en mars 2005, il demanderait

les documents à la Cour Suprême des Nouvelles Galles du Sud, annulerait

le procès intenté par les pratiquants de Falun Gong et mettrait fin aux

accusations contre le dirigeant chinois. Raby a par la suite regretté

cette offre. Le Département des Affaires étrangères et du Commerce a

alors offert une autre solution : que le gouvernement chinois envoie un

représentant à la place du dirigeant, et expédie ainsi le procès. Le

gouvernement chinois n’a pas adopté cette suggestion et a décidé à la

place de faire pression sur le ministère, ce qui eu pour résultat la

coopération du dit ministère qui a préparé de nombreux documents légaux

pour assister le PCC. »

A ce point, le discours de Chen a été

interrompu et certains ont posé des questions sans relation pour faire

diversion. L’hôte a du intervenir et demander à Chen de continuer. Chen

a dit : « J’ai assisté à trop de tractations secrètes entre les

gouvernements australien et chinois. Je m’inquiète vraiment qu’on

puisse me trahir. Par conséquent, au cas où quelque chose de malheureux

m’arriverait soudain, je me serais ouvertement et publiquement exprimé. »

 

 

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.