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Une artiste australienne révèle le scandale du Gouvernement

Écrit par Richard Szabo, La Grande Époque
13.07.2005
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Une artiste de Sydney, qui poursuit l'ancien président chinois et le

"Bureau 610" de style Gestapo, a déclaré à une conférence de presse le

30 juin, que le Département australien des Affaires étrangères et

commerciales (DFAT) a aidé le gouvernement chinois à trouver des moyens

pour une fin de non recevoir à sa plainte.

L'allégation arrive

suite à l'entretien d’Epoch Times avec le transfuge chinois Chen

Yonglin, qui a allégué que Dr. Geoff Raby, Secrétaire-adjoint du DFAT,

a promis au gouvernement chinois qu'il demanderait les documents de la

cour suprême, annulerait le procès, et qu'il mettrait un terme à cette

affaire.

  • L'artiste australienne Zhang Cuiying(攝影: / 大紀元)

 

"A cause de la nature de mon travail en tant que diplomate, j'ai été

le témoin de beaucoup d'exemples de transactions secrètes entre les

gouvernements chinois et australiens, savoir de telles choses a pesé

lourdement sur ma conscience," a dit Chen qui a abandonné le 26 mai sa

position de diplomate au consulat chinois de Sydney.

Mme Zhang

Cuiying a déposé une plainte à la Cour Suprême des Nouvelle Galles du

Sud (NSW), faisant des allégations de torture et de crimes contre

l'humanité. Elle a été incarcérée pendant huit mois au Centre de

détention No. 1 de Shangmeilin de la ville de Shenzhen en Chine, à

cause de sa croyance.

"J'ai été emprisonnée, battue,

déshabillée et enfermée avec des prisonniers masculins parce que je

pratique le Falun Gong" a indiqué Mme Zhang.

Le Falun Gong est

une ancienne forme de méditation et de pratique d’exercices chinois qui

prône les principes d’authenticité, bonté et patience. Le Falun Gong

était largement pratiqué en Chine jusqu'en 1999, date à la quelle Jiang

Zemin à lancé une brutale répression contre la pratique. Selon le

Centre australien du Falun Dafa, 2.629 pratiquants sont morts de la

persécution.

Depuis que la plainte de Mme Zhang a été déposée,

l'Ambassadeur chinois Fu Ying a à plusieurs reprises rendu visite au

DFAT, demandant leur intervention et l'abandon de la poursuite. Mais

selon le code national d'amnistie de l'Australie le cas ne devait pas

être traité par le DFAT, mais par un processus de suppléance spécial.

Le

Gouvernement chinois s'est trouvé embarrassé de faire face au Falun

Gong à la Cour et a accentué sa pression sur le DFAT, ce qui a conduit

à la coopération du département en préparant plusieurs documents

juridiques pour soutenir le gouvernement chinois, selon Chen.

"

Le PCC est convaincu que le gouvernement australien peut être contraint

à suivre ses objectifs par l'application des pressions et d’incitations

économiques, " a dit Chen.

Deux Consultations de Statut ont été

tenues à la Cour Suprême de NSW en décembre 2004 et plus récemment, en

février dernier. Les deux défendeurs ne sont pas apparus devant le

gréffier.

Mme Zhang a appuyé les déclarations de Chen de 1.000

espions chinois opérant en Australie et a demandé au gouvernement

australien d’enquêter sur les déclarations d’espionnage chinois.

"J'espère

que le gouvernement australien aidera la Chine à améliorer ses droits

de l'homme en faisant pression pour qu'elle arrête la persécution. " a

dit Mme Zhang.

Le Sénat a récemment passée une législation

exprimant ses inquiétudes pour les allégations que le gouvernement

chinois surveille les pratiquants de Falun Gong en Australie, et a

demandé au gouvernement d’examiner en profondeur les allégations.

Mais

le gouvernement n'a pas soulevé le cas d'asile de Chen Yonglin à

l'occasion des discussions récentes sur les droits de l'homme avec la

Chine.

Chen Yonglin croit que le dialogue sur les droits de

l'homme entre la Chine et l'Australie est simplement un spectacle joué

pour apaiser le public australien, alors qu'aucun progrès n'est

accompli réellement.

" Quand les haut fonctionnaires

australiens ont visité la Chine, ils n'ont soulevé aucune question

concernant les droits de l'homme. J'ai su ce qui avait été dit pendant

leurs visites, parce qu'un dossier récapitulatif d'information de

chaque visite a été envoyé au consulat, " a dit Chen.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.