Mettre en garde l’Amérique contre la dictature communiste

Écrit par Jonathan Browde, La Grande Époque
28.07.2005

 

 

Un ex-diplomate chinois témoigne au Congrès, il fournit les détails

de la « guerre » du Parti communiste chinois contre le Falun Gong.

Il a qualifié le leadership communiste de « loup

déguisé en agneau » lors d’un témoignage devant le Congrès jeudi 21

juillet.

« Lorsque le monde occidental regarde la Chine, beaucoup voient l’émergence d'une puissance économique » a dit le diplomate, M. Chen Yonglin, aux membres du Congrès.

  • Chen Yonglin(攝影: / 大紀元)

 

 « Les occidentaux ne devraient pas oublier que le Parti

communiste chinois (PCC) est une dictature qui a [pris] les vies de 80

millions de gens » au cours de ces cinquante dernières années...

M. Chen a poursuivi en disant que le PCC était une « secte perverse » et que « continuer

à faire des affaires avec un tel gouvernement peut s’avérer dangereux.

Un jour les américains se réveilleront mais il sera trop tard. »

Jusqu’à

sa défection en mai, M. Chen était le Premier Secrétaire pour les

Affaires politiques auprès du Consulat général chinois à Sydney, en

Australie. Avant cela M. Chen a travaillé dix ans pour le ministère des

Affaires étrangères.

Devant le Sous-comité sur l’Afrique, les

Droits de l’homme internationaux et les Opérations internationales, M.

Chen a décrit l’organisation des missions chinoises dans le monde, en

disant qu’elles sont divisées en deux catégories : diplomatique et

collecte de renseignements. Ceux qui travaillent à collecter des

renseignements, a dit M. Chen, en réfèrent directement à Pékin et pas à

leur mission locale, ce qui permet à Pékin d’utiliser ses missions dans

le monde comme un vaste réseau d’espionnage.

« Je sais qu’il y

a plus de 1 000 agents secrets chinois et informateurs en Australie et

leur nombre aux Etats-Unis ne devrait pas être moindre » a-t-il dit au comité.

Chris Smith, député du New Jersey, président du sous-comité a dit à M. Chen : « Votre témoignage est absolument explosif. »

La Chine communiste « mène une guerre » contre le Falun Gong

Le

témoignage de M. Chen a détaillé comment le PCC persécute ceux qui

pratiquent ou soutiennent la pratique de méditation et d’exercices du

Falun Gong.

« La persécution du Falun Gong est une campagne systématique » a affirmé M. Chen, « Tous les départements du gouvernement central chinois sont impliqués. »

M.

Chen a dit qu’en 1999 une agence du gouvernement nommée « Bureau 6-10 »

a été établie pour « déclarer la guerre » au Falun Gong. Selon le

témoignage écrit de Chen, « d’autres ministères du gouvernement

central, provincial et divers niveaux du gouvernement et des

institutions dirigées par l’Etat et des entreprises ont établi leurs

propres bureaux 6-10 » dans le seul but d’exécuter la politique d’éliminer le Falun Gong.

Et selon M. Chen, la lutte du PCC contre le Falun Gong ne s’arrête pas aux frontières de la Chine.

M.

Chen a annoncé au comité que chaque mission chinoise dans le monde a au

moins un individu parmi son personnel dont la première responsabilité

est d’entreprendre la « lutte » contre le Falun Gong dans les pays

respectifs où ils sont en poste.

M. Chen a informé que les

fonctionnaires chinois visent en premier lieu les représentants du

gouvernement au niveau fédéral, d’état et local avec de la propagande

contre le Falun Gong. Exerçant une pression à la fois politique et

économique, M. Chen a dit que les fonctionnaires chinois entendent

contrecarrer tout soutien à la pratique, et engendrer méfiance et

mépris pour le Falun Gong au sein des gouvernements étrangers.

Dans

son témoignage écrit, M. Chen a cité un certain nombre de cas où des

fonctionnaires chinois en Australie ont réussi à faire que des conseils

municipaux rejettent des « motions en soutien au Falun Gong ou agissent en faveur de la politique du PCC sur le Falun Gong. »

Le

Sénat des Etats-Unis a passé une résolution en septembre 2004

condamnant le PCC pour espionnage et harcèlement de citoyens américains

qui pratiquent le Falun Gong. La résolution dressait une liste

d’exemples d’effractions et d’agressions.

Le contrôle des médias

M.

Chen a aussi informé le comité que le PCC contrôle la plupart des

médias de langue chinoise en occident, y compris aux Etats-Unis, en

grande partie en imposant la recette publicitaire par l’intermédiaire

des entreprises tenues par des immigrés chinois. Avec ce contrôle, le

PCC peut réitérer la ligne du Parti dans les communautés chinoises de

toute l’Amérique.

M. Stephen Gregory, président du bureau de l’édition anglaise de The Epoch Times, lequel a le premier publié l’histoire de la défection de M. Chen, a également témoigné à l’audience.

« Le PCC est en train de créer une nouvelle sorte de société » a déclaré M. Gregory au comité. « Ils

contrôlent toute l’information qui entre en Chine et toute

l’information qui sort de Chine à un point tel que personne n’aurait

jamais cru possible. The Epoch Times, simplement en faisant son

travail de journalisme honnête – couvrant l’histoire véridique et la

plaçant entre les mains d’interlocuteurs chinois – menace la base

fondamentale du régime du PCC.

Citant des cas de coups et

blessures, d’agression et même une menace terroriste contre des membres

du personnel de The Epoch Times, M. Gregory a dit que le PCC a tout

fait pour faire cesser la production et la distribution de The Epoch

Times.

M. Gregory a dit au comité : « The Epoch Times défend

les droits de l’homme. The Epoch Times est pour une couverture honnête

de l’information. Et ces seuls intérêts font de The Epoch Times une

menace. »

L’ambassade chinoise n’a pas répondu aux appels leur demandant de commenter l’histoire.