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Activité anti-communiste au quartier chinois

Écrit par Noé Chartier
04.07.2005
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  • Distribution des copies des Neuf commentaires dans les rues du quartier chinois de Montréal. Photo LGE(攝影: / 大紀元)

Des Canadiens d’origine chinoise, de nouveaux arrivants et quelques occidentaux ont participé à la «Journée mondiale de démission du Parti communiste chinois» qui avait lieu dans le Parc Sun Yat-Sen le 1er juillet dernier. Par des discours sévères à l’égard du «parti le plus pervers», les Chinois de la diaspora ont encouragé leurs semblables à «briser les chaînes qui les oppriment» et à «démissionner du parti».

Cette journée avait été choisie par le Centre de service pour la démission du Parti communiste chinois (PCC) et concordait intentionnellement avec le 84e anniversaire du parti.

L’organisateur, Zhu Xueye, explique le pourquoi de l’événement :

«Le 1er juillet est la supposée date de création du PCC. Chaque année, il force la nation à célébrer ce jour, prétendant gloire et droiture. Peu importe sa perversité, vous devez le remercier. Chaque 1er juillet, les gens souffrent et sont "empoisonnés". Le Centre de service pour la démission veut que le monde entier reconnaisse la nature perverse du Parti.»

Alors que l’activité se déroulait, le nombre de démissions franchissait le cap des 2,7 millions. Cette vague de remises en question, sans précédent du règne du PCC sur la Chine, a été déclenchée par la publication d’une série éditoriale de La Grande Époque, intitulée Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Ces «commentaires» sont bannis en Chine et une véritable chasse à l’homme est effectuée pour éliminer les exemplaires clandestins et les gens qui les propagent. Dans le blocus Internet, ils font l’objet de la plus haute censure selon une étude parrainée par l’Université Harvard.

Pendant que des participants s’exprimaient au micro lors de l’activité dans le quartier chinois, quelques personnes distribuaient des exemplaires des commentaires en chinois aux passants. Les réactions de ces derniers allaient d’un extrême à l’autre. Certains semblaient exprimer la gratitude, alors que d’autres démontraient du mépris et refusaient de prendre l’information.

Ce genre d’activité remettant en question la légitimité du PCC n’est pas encore totalement acceptée dans la communauté chinoise. La croyance selon laquelle la Chine ne peut survivre sans le parti est encore courante.

Selon Zhu Xueye, la communauté chinoise persiste à craindre le PCC même au Canada.

«Les soi-disant leaders de la communauté sont sélectionnés par l’ambassade chinoise. Ils rapportent sur les activités pour menacer la communauté. Les gens ont peur.»

Lorsque le bloc soviétique commençait à craquer de toutes parts en raison des pressions internes et externes, le monde entier observait attentivement. Maintenant, la Chine, dernière grande puissance communiste, est branchée sur le respirateur artificiel. Son fonctionnement n’est garanti que par les investissements étrangers. Malgré les signes d’essoufflement représentés par des troubles sociaux grandissant et une vague de démissions du PCC, les médias du monde demeurent largement silencieux.

Des activités parallèles ont aussi eu lieu à Hong Kong, à Taiwan, en Amérique du Nord, en Europe et en Australie. 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.