Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Le défi de l'OMS: La qualité de l'air des grandes villes

Écrit par Heloïse Roc
20.10.2006
| A-/A+

 

 

 

L'organisation mondiale de la Santé demande aux dirigeants du monde entier d’améliorer la qualité de l’air des grandes villes, afin de protéger la santé des populations. En effet, une bonne qualité de l’air réduirait de 15 % le nombre des décès survenant à cause de la pollution des villes.

Les limites recommandées pour l’ozone et le dioxyde de soufre se réduiraient sensiblement par rapport aux anciennes normes. Nous savons que les polluants les plus dangereux sont ceux dérivés de la combustion des combustibles fossiles (connus sous le nom de PM10), plus communément appelés particules fines ou poussières. Actuellement, ces fines particules suspendues dans l’air dépassent les 70 microgrammes par mètre cube dans de nombreuses villes alors que les nouvelles directives prescrivent des taux de moins de 20 microgrammes par mètre cube.

  • Lors de la canicule, une enfant se rafraîchit dans l’une des fontaines du palais de Chaillot face à la tour Eiffel.(攝影: / 大紀元)

 

 CES PARTICULES INFINIMENT PETITES PENETRENT DANS LES POUMONS

80 scientifiques ont tiré des conclusions sur le sujet après une consultation publique à échelle mondiale. Ils ont tenu compte des milliers d’études récentes effectuées dans toutes les régions du monde. Une nouvelle étude épidémiologique a étudié l’effet des PM10 sur la santé humaine et il a été reconnu que la finesse de ces particules favorise l’introduction des poussières dans les bronches, les bronchioles et les alvéoles et endommage sérieusement le système de nettoyage du poumon provoquant des réactions inflammatoires.

Ces particules, infiniment petites, s’inhalent trop facilement, leur taille favorise l’introduction profonde dans les poumons, engendrant des troubles cardiaques et respiratoires. Maria Neira, directrice de la santé publique et de l’environnement de l’OMS précise : « nous pouvons réduire le niveau mondial des maladies infectieuses respiratoires, des maladies cardiaques et des cancers du poumon. De plus, les mesures pour réduire la pollution de l’air auront aussi un impact sur les émissions de gaz qui contribuent au changement climatique. »

VERS LA CRÉATION DE NOUVELLES LÉGISLATIONS NATIONALES

Les normes existantes sont variables d’un pays à l’autre et ne protègent pas la santé humaine de manière convenable. Même si l’Organisation mondiale de la Santé accepte la nécessité pour les gouvernements d’établir leurs normes nationales en tenant compte de leurs circonstances particulières, ces nouvelles directives sont fixées sur les niveaux de pollution minimaux acceptables pour la santé.

C’est pourquoi ces normes récentes de l’OMS seront une base pour que tous les pays puissent ajuster leurs propres critères de qualité. « Dans cette mesure, elles constituent l’évaluation la plus consensuelle et la plus actualisée des effets de la pollution atmosphérique sur la santé, tout en recommandant des objectifs en matière de qualité de l’air susceptibles de réduire considérablement les risques pour la santé.

Nous nous réjouissons de collaborer avec tous les pays afin de faire en sorte que ces directives soient intégrées dans les législations nationales », a précisé le Dr. Roberto Bertollini, Directeur du Programme spécial sur la santé et l’environnement du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.