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Critique de film : Renaissance : bédé romanesque qui nous en met plein la vue

Écrit par Amir Talai, La Grande Époque
03.10.2006
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Paris 2054, une ville futuriste construite verticalement en parallèle avec les points de repère historiques, tels la tour Eiffel et la cathédrale Notre-Dame. Ilona (voix de Virginie Mery), jeune chef scientifique de la corporation Avalon, est portée disparue. Avalon, qui vend «la jeunesse éternelle», engage Barthelemy Karas (voix de Patrick Floersheim) pour la retrouver.

  • Renaissance, thriller réalisé par Christian Volckman.(攝影: / 大紀元)

 

Détective parisien controversé, Karas lance son enquête avec le mentor de Ilona, Jonas Muller (voix de Marc Cassot), ancien employé d’Avalon et généticien qui travaille pour les exclus dans une clinique.

Sa discussion avec Muller devient quelque peu étrange quand Muller lui explique que personne ne quitte réellement Avalon, la plus grande corporation à Paris. Karas décide de poursuivre son enquête auprès de la direction d’Avalon. Il rencontre Paul Dellenbach, vice-président d’Avalon (voix de Gabriel Ledoze), la sœur d’Ilona, Bislane Tasuiev (voix de Laura Blanc) et d’autres suspects dans cette métropole labyrinthique.

L’animation est excellente; l’univers Renaissance est un drap qui couvre les yeux des spectateurs. On est complètement pris dans le film et le sentiment glacial de l’animation en noir et blanc ajoute une couche d’obscurité qui ne peut être atteinte par un film traditionnel.

Le réalisateur Christian Volckman utilise une technique récente, la capture du mouvement (motion capture, MOCAP), qui enregistre les mouvements des acteurs en trois dimensions.

Cette technologie rend ce film d’animation beaucoup plus réaliste avec un sens authentique du mouvement, que ce soit pour les expressions des personnages ou les scènes d’action. En effet, chacun des personnages a été filmé en utilisant le MOCAP et à partir de là, chaque séquence est peinte à la main en utilisant un logiciel de dessin animé. Le résultat final, c’est de l’art véritable sur écran avec des mouvements et de l’animation des plus réalistes et des images qu’aucune caméra traditionnelle ou processus d’animation ne peuvent récréer.

Les effets visuels sont captivants, mais le scénario présente certaines lacunes. L’histoire est souvent diluée et laissée à l’arrière plan de l’animation visuelle.

Pour les amateurs de bande dessinée et d’animation, le film provoquera des frissons tout au long, mais le cinéphile ordinaire pourrait s’ennuyer des effets visuels et de l’animation aux trois quarts du film. Cependant, malgré quelques longueurs, il y a assez d’action pour garder les spectateurs éveillés.

Renaissance vaut le coût d’entrée au cinéma, mais il ne deviendra pas un film culte à cause de son scénario!

Renaissance sera en salles au Québec dès le 6 octobre 2006.

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