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Maigrir sans se priver ?

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque - Genève
03.10.2006
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Maigrir sans se priver, est ce possible ? La réponse est ni oui ni non.

Explication

La majorité d’entre nous connaît bien les régimes hypocaloriques, hyperprotéiques, dissociés, etc. C’est normal, car en général, quand reviennent les beaux jours et qu’il est temps de laisser apparaître nos formes sous des habits plus légers, reviennent également les régimes pour retrouver la taille idéale. De quelle taille parlons-nous ? Les médecins préconisent l’IMC (indice de masse corporelle) qui se calcule par rapport à la taille, au poids, au sexe et à l’âge. La mode nous l’impose : il faut être filiforme. Or pour la majorité d’entre nous, il est impossible de garder ce poids, parfois même d’y accéder.

Alors s’enchaîne la valse des régimes, où l’on calcule tout ce que l’on mange et les périodes où l’on n’en peut plus et l’on craque, reprenant tous nos kilos, voire plus encore… et en plus du poids repris, il y a la culpabilité.

  • Une femme hésitante présente des gourmandises.(攝影: / 大紀元)

 

Perdre du poids ou éviter de prendre des kilos superflus est possible, dès lors que l’on mange en se laissant guider par ses sensations alimentaires de faim et de rassasiement, par ses appétences pour un aliment ou un autre. Ce sont les propos tenus par le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste à Paris, président du site  www.gros.org et auteur de  Maigrir sans régime.

Dans son livre, il décrit comment se retrouver et retrouver un équilibre alimentaire en écoutant son corps. En dix chapitres, on comprend vite que ces régimes à répétions et toutes nos conceptions sur ce qui est bon et mauvais dans notre alimentation nous ont éloigné de nos vraies sensations.

Bien entendu, il faut d’abord apprendre à se connaître et à s’accepter. Chacun à son propre équilibre pondéral qui est programmé génétiquement. Cette nouvelle approche alimentaire va nous permettre d’atteindre notre poids d’équilibre qui ne sera pas forcément celui que nous aurions souhaité. En acceptant ce qui nous convient, nous nous sentons bien dans notre corps. Nous dégageons une sérénité qui se perçoit intuitivement.

Le principe semble logique et si facile, mais ce n’est pourtant pas si évident. Il faut manger quand on a faim et s’arrêter quand on est rassasié. On a faim quand le ventre gargouille et on est rassasié quand les aliments ne semblent plus si bons. Encore faut-il s’en rendre compte à temps. Il faut donc manger tranquillement, se concentrer sur les saveurs, ne pas hésiter à garder en bouche un aliment ardemment désiré et ne pas se priver d’un aliment parce qu’il est trop gras ou trop sucré. Là, on s’aperçoit vite à quel point on ne respecte pas ces concepts.

Pour nous aider, un carnet alimentaire d'observation est conseillé. On y inscrit si l’on a faim au moment de manger, sinon pourquoi on a mangé sans faim (ennui, colère…), dans quel état d'esprit on mange (heureux, triste, anxieux), quels sentiments la nourriture nous procure, si l’on a pris le temps de manger en savourant chaque bouchée, dans quelles conditions on a mangé (maison, travail, devant la télé…). Après quelques jours, à la lecture de ce carnet, on comprend mieux nos problèmes, souvent liés à notre façon d’aborder la nourriture (gourmandise, stress, compensation, etc.). Le Dr. Zermati parle également de la relation entre les émotions et la nourriture, de la peur de grossir.

En parallèle, pour ceux qui ont des troubles du comportement alimentaire, il est conseillé de suivre une thérapie auprès d’un service spécialisé.

 

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