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L'abolition de la peine de mort en France a 25 ans !

Écrit par Reporters sans Frontières
05.10.2006
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A l’issue de débats passionnés mais de haute tenue, la loi votée sur proposition de Robert Badinter, alors Garde des sceaux du gouvernement Mauroy, posa le principe d’une abolition définitive et générale de la peine de mort. La dernière exécution en France remontait à 1977.

  • Le sénateur Robert Badinter(攝影: / 大紀元)

 

A l’époque un sondage avait montré que 62 % des Français étaient favorables à la peine de mort et 33 % seulement pour son abolition.

En septembre 2006, un sondage TNS-SOFRES indique que 52 % de la population est opposée au rétablissement de la peine de mort alors que 42 % y est favorable, 6 % n’ayant pas d’opinion.

Même si certains politiciens, isolés il est vrai, réclament sporadiquement son rétablissement.

La France fait résolument partie des pays abolitionnistes, comme en témoigne, par exemple, son vote à chaque session annuelle du Conseil des droits de l’homme de l’ONU d’une résolution appelant à l’adoption, à l’échelon mondial, d’un moratoire sur les exécutions, en vue de l’abolition universelle. En revanche, elle tarde à ratifier les instruments juridiques internationaux interdisant le recours à la peine de mort en toutes circonstances, c’est à dire aussi bien en temps de paix qu’en temps de guerre.

Aujourd’hui, 129 pays sont abolitionnistes de droit ou en pratique.

En 1981, ils étaient 63.

Cette année, dans les 68 pays maintenant la peine de mort, au moins 20.000 personnes, condamnées pour des crimes très divers, attendent leur exécution dans des conditions de détention exécrables.

En 2005, 94 % des exécutions recensées en 2004 ont eu lieu dans quatre pays : Chine, Iran, Arabie saoudite et États-Unis.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.