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Le ki

Écrit par Contes.biz
08.10.2006
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Un

Maître du combat à main nue enseignait son art dans une ville de

province. Sa réputation était telle dans la région qu'il défiait toute

concurrence, les pratiquants boudant tous les autres professeurs. Un

jeune expert voulut en finir avec ce monopole, ce règne. L'expert se

présenta à l'école, un vieillard lui ouvrit la porte. Sans hésiter le

jeune homme annonça son intention. Le vieil homme, visiblement

embarrassé, tenta de lui expliquer combien cette idée était suicidaire,

étant donné la redoutable efficacité du maître. Pour impressionner ce

vieux radoteur qui semblait douter de sa force, l'expert s'empara d'une

planche et, d'un coup de genou, il la cassa en deux.

Le vieillard

demeura imperturbable. Le visiteur insista à nouveau pour combattre

avec le maître, menaçant de tout casser. Le vieux bonhomme le pria

alors d'attendre et il disparut. Quand il revint peu après, il tenait à

la main un énorme morceau de bambou. Il le tendit au jeune en lui

disant : « Le maître a l'habitude de casser avec un coup de poing

des bambous de cette taille. Je ne peux prendre au sérieux votre

requête si vous n'êtes pas capable d'en faire autant » .

S'efforçant de faire subir au bambou le même sort que la planche, le

jeune présomptueux dut finalement renoncer, épuisé, les membres

endoloris. Il déclara qu'aucun homme ne pouvait casser ce bambou à main

nue. Le vieillard répliqua que le maître, lui, pouvait. Il conseilla au

visiteur d'abandonner son projet tant qu'il ne serait pas capable d'en

faire autant.

  • Un monastère asiatique.(攝影: / 大紀元)

 

Excédé, l'expert jura de revenir et de réussir

l'épreuve. Deux années passèrent pendant lesquelles il s'entraîna

intensivement à la casse. Chaque jour, il se musclait et durcissait son

corps. Ses efforts portèrent leurs fruits car il se présenta à nouveau

à la porte de l'école, sûr de lui. Le même petit vieux le reçut.

Exigeant qu'on lui apporte l'un des fameux bambous pour le test, le

visiteur ne tarda pas à le caler entre deux énormes pierres. Il se

concentra quelques secondes, leva la main puis il cassa le bambou en

poussant un cri terrible. Un sourire de satisfaction aux lèvres, il se

retourna vers le frêle vieillard. Celui-ci fit un peu la moue et

déclara : « Décidément, je suis impardonnable, je crois que j'ai

oublié de préciser un détail ! Le maître casse le bambou … sans le

toucher » . Le jeune homme, hors de lui, répliqua qu'il ne croyait

pas aux exploits de ce maître dont il n'avait même pas pu vérifier la

simple existence.

Saisissant alors un solide bambou, le vieil

homme le suspendit à une ficelle qu'il accrocha au plafond. Après avoir

respiré profondément, sans quitter des yeux le bambou, il poussa alors

un cri terrifiant qui venait du plus profond de son être, et sa main,

telle un sabre, fendit l'air pour s'arrêter à 5 centimètres du bambou…

qui éclata. Subjugué par le choc qu'il venait de recevoir, l'expert

resta plusieurs minutes sans pouvoir dire un seul mot, pétrifié.

Finalement, il demanda humblement pardon au vieux maître pour son

odieux comportement et le pria de l'accepter comme élèves.

 

 

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