Instant terrestre : Le sale air de la peur

Écrit par Stéphane Cabaret
12.11.2006

  • Une mere et son fils portent un masque de protection au Vietnam(攝影: / 大紀元)

En Asie du sud-est, la rue est souvent un théâtre où l’homme ne sort jamais sans son masque. Est-ce par simple précaution d’usage ou sert-il de rempart aux menaces qui rôdent dans l’air ? Aux fléaux déjà anciens tels que la dengue ou la typhoïde s’ajoute le sida toujours en nette progression. Viennent se joindre à cette liste noire le syndrome respiratoire SRAS et la grippe aviaire (le fameux H5N1). L’enfant, comme toujours, reste l’otage des erreurs humaines que cette mère semble fuir du regard. On a généralement tendance à sous-estimer les dangers de ces virus et à les considérer comme un désagrément passager. Mais ils se propagent avec une telle facilité par projection de salive que des millions d’individus sont touchés chaque année et que quelques milliers en meurent. Selon les estimations, entre 20 et 40 millions de personnes sont mortes de la grippe espagnole durant les années 1918 et 1919.

A l’instar des habitants de certaines mégalopoles asiatiques, nous faudra-t-il pour vivre heureux, commencer à vivre masqués ?