Découvrez le massage métamorphique
Développement personnel
Déjà dans le ventre de sa mère, l’être humain entre en
relation avec le monde extérieur. Dès ce moment et tout au long de sa vie,
chaque rencontre, chaque expérience va le conditionner. Il va réagir aux
sollicitations extérieures, va rechercher ce qui lui plaît et fabriquer des
mécanismes de défenses pour se protéger quand il se sent menacé. Au fil du
temps, s’installent des conceptions, des comportements, des réactions qui
enveloppent sa vraie personnalité. Ces attitudes peuvent entraver ses bonnes
relations avec le monde extérieur, le rendre malheureux jusqu’à en être
malade.
Il existe plusieurs chemins pour se retrouver et découvrir
l’équilibre qui mène à la sérénité. La technique de la métamorphose en est une.
Le massage va déclencher le processus de guérison du corps, de l’énergie et de
l’esprit de l’être humain.
Dans les années 60, M. Robert St John, réflexologue, était
convaincu que la guérison appartenait au patient. Il avait une approche
holistique des soins. Grâce à ses recherches, il mit au point cette méthode. Il
a découvert que la partie externe du pied, du gros orteil au talon, où se
trouvent les points réflexes de la colonne vertébrale, reflète tout le vécu de
la personne, de la période prénatale jusqu’à la période actuelle. Le massage va
reconnecter la personne en dissolvant tous ses blocages. Comment ? Une
professionnelle nous répond :
La Grande Époque : Comment ce passe une séance
de massage ?
Mme Sandrine de Waal : La personne se laisse
aller complètement, elle n’a pas besoin d’être consciente de cette démarche,
tout ce fait naturellement. C’est un moment de détente où je vais lui masser
les pieds, les mains, le dos et la tête. Le travail continuera de se faire les semaines
qui vont suivre ce massage.
Je commence par les pieds, je vais masser légèrement, en
petits cercles depuis le talon. Cette action va remonter dans le temps et
nettoyer au niveau corporel. Puis je passe à nouveau sur les mêmes points en
effleurant le corps. Cette fois, c’est le corps énergétique qui sera nettoyé. À
chaque passage, la main s’éloigne du corps physique pour toucher les parties
plus subtiles, le corps émotionnel et le corps spirituel. Je sens quand il y a
des choses très lourdes, de gros blocages, et je masse le temps qu’il faut pour
les dissoudre.
LGE : Comment sentez-vous ces choses ?
Mme de W : Le corps a des réactions, le pied
devient froid ou chaud, je ressens une lourdeur, comme si ma main était attirée
par le pied, il y a des picotements, différentes réactions me montrent qu’un
travail s’effectue. La personne va me dire ce qu’elle ressent, elle peut avoir
l’impression de décoller de la table ou se mettre à pleurer. J’ai vu des gens
se mettre en position fœtale. Certaines personnes ne ressentent rien
consciemment, mais cela ne veut pas dire que le travail ne se fait pas.
LGE : Est-ce que les gens prennent peur ?
Mme de W : Oui, il arrive que la personne
fasse une séance et ne revienne plus. D’autres continuent mais résistent au
massage inconsciemment et ont du mal à lâcher prise. Elles ont peur de
découvrir qui elles sont vraiment, peur de l’inconnu, peur de vivre certaines
choses. Le massage n’a alors pas le même effet, il faut d’abord vaincre cette
barrière petit à petit. Le massage va les aider à retrouver confiance dans la
vie et en elles-mêmes.
Il y a une phrase que j’aime beaucoup, c’est : vivre
là, dans le moment présent. Je dis à mes patients : le passé ne peut être
oublié, mais on ne peut y vivre. Le futur n’est pas encore arrivé, on peut y
penser mais pas se projeter. Vivre le moment présent est la source du bonheur.
Accepter ce qui vient comme il vient permet de dépasser les difficultés et de
les utiliser pour grandir. Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas
chercher des solutions aux problèmes, mais plutôt que nous allons accepter ce
qui nous arrive. C’est une métamorphose, une renaissance.
LGE : Est-ce que vous utilisez une intention mentale
pour diriger votre travail ?
Mme de W : Absolument pas, je ne pense à rien
quand je pratique. Je n’ai aucune intention. Je ne suis qu’un catalyseur qui
permet à la personne de se soigner. C’est sa force intérieure qui fait le
travail. Plus je fais le vide en moi, plus je suis efficace. Je me mets dans
une bulle hors du temps, coupée du reste du monde.
LGE : Quand vous entrez en relation avec l’énergie du
patient, ne prenez-vous pas une partie de ses problèmes sur vous ?
Mme de W : Au début de ma pratique, ça m’est
arrivé. Inconsciemment, je voulais aider l’autre mais ce n’est pas possible.
J’ai travaillé sur moi pour me distancer de la personne, me détacher d’elle. Je
la ressens mais je reste une entité individuelle comme elle. Je la respecte,
par mon travail je lui permets d’aller de l’avant mais je n’entre pas dans son
champ. Cela ce passe dans le respect, dans l’amour de l’autre.
LGE : Est-ce que les patients ont des résultats
rapidement ?
Mme de W : Ça dépend des gens. C’est une thérapie
abstraite et les changements sont rarement spectaculaires. Les réactions
peuvent l’être, elles sont parfois douloureuses mais libératrices. Au fil du
temps, la personne va remarquer qu’elle a envie de faire des choses qu’elle
n’avait jamais faites, ses réactions vont être différentes, elle se sentira
plus en harmonie avec elle-même. Après sept séances espacées de deux à trois
semaines, la personne commence sa métamorphose qui durera de un à deux ans. Se
métamorphoser signifie dans ce cas « aller vers ce que nous sommes
réellement ». Chez les enfants, c’est beaucoup plus rapide, ils ont
moins de blocages et de conceptions, au bout de trois séances, il y a déjà de
bons résultats.
LGE : Pourquoi masser le pied ?
Mme de W : C’est lui qui porte, relie à la terre,
permet de se déplacer. Il est le reflet de la personnalité et de la santé de la
personne. Si souvent méprisé, maltraité, il est la base qui soutient l’édifice
et en lui se retrouvent tous les centres nerveux et énergétiques du corps et
des organes. Chez les chrétiens, Jésus lave les pieds de ses disciples.
Était-ce seulement en signe d’humilité ? Dans le bouddhisme, le pied de
Bouddha est sacré, pourquoi ? Dans l’hindouisme, le pied à une très grande
importance, il est choyé. Est-ce par hasard ?
LGE : Pourquoi masser la colonne vertébrale [par
les pieds] ?
Mme de W : C’est le principal soutien osseux du
corps qui contient le système nerveux central. Il est également en relation
avec le psychisme. De dit-on pas « il en a plein le dos », « il
a bon dos », « il fait le dos rond », etc. ? Quand une
douleur dorsale survient, elle est créée par une tension physique. Mais en y
réfléchissant bien, derrière se cache un conflit, une surcharge de travail ou
un « ras le bol ». Dans l’utérus, la colonne de l’enfant est en
contact direct avec la mère. Le fœtus perçoit physiquement ce que vit sa mère
grâce à sa colonne.
LGE : Pourquoi masser les mains et la tête ?
Mme de W : Les mains, comme chaque extrémité,
possèdent également des points réflexes. Elles sont la manifestation de nos
actions, les pieds étant celle de notre mouvement. La tête est la dernière des
extrémités. C’est là que se trouve le centre nerveux qui dirige notre corps.
En Suisse : Sandrine de Waal – 19-21 rue du Village –
Vernier –
Tél. 076.384.70.42
Suivant les assurances complémentaires, les soins sont pris
en charge.