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Journée internationale du droit des enfants le 20 novembre

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque Genève
19.11.2006
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La convention

internationale des droits de l’enfant n’a que 27 ans !

Elle a été créée au

sein de l’ONU en 1989. 191 pays l’ont ratifiée.

Elle se doit de protéger l’être

humain au moment de sa vie où il est le plus vulnérable. Mais ce qui va de soi

est en réalité loin de l’être.

Les droits de l’enfant sont sans cesse bafoués

et cela bien qu’un comité supervise les états signataires et fasse des

suggestions et des recommandations dès que cela s’avère nécessaire. 

  • photo.minghui.org En Chine, Tian Ge a perdu sa maman en 1999 et son papa en 2002. Elle vit actuellement chez sa tante. Ses parents sont décédés après avoir été torturés pour qu’ils renoncent à leur pratique du Falun Gong.(攝影: / 大紀元)

 

Prévention.

De plus en plus de mineurs sont victimes  d’actes de violence. C’est pourquoi la Belgique propose cette année que le thème de cette journée soit « la sécurité et la prévention de la violence ».

 191 états se sont engagés à respecter la charte. Tout enfant mineur, quel que soit son origine (race, religion, milieu social) et la situation de ses parents (juridique, activités et opinions déclarées) doit bénéficier de ces droits, notamment celui d’avoir une identité et une nationalité. En résumé, il s’agit d’assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, à sa santé et à son éducation. L’enfant doit également recevoir une formation scolaire, culturelle et professionnelle. Les états encouragent les médias à diffuser une information et mettre à disposition du matériel qui présente une utilité sociale et culturelle pour l'enfant.

L’enfant a besoin d’être aimé et de s’amuser tout en apprenant les règles de vie de la société. Il a le droit de s’exprimer et son avis doit être entendu et pris en considération. On doit l’écouter également lors d’un jugement,  en tenant compte de son âge et de sa maturité.

L’enfant est sous la protection de ses parents, ou à défaut, de son représentant légal. L’État et ses institutions déléguées ont le devoir de veiller à ce que l’enfant soit bien traité et dans ce cadre, l’éducation par des parents est encouragée.

En cas de maltraitance grave ou en cas d’emprisonnement des parents, l’enfant peut être retiré de son milieu. Toutefois, il est préférable de venir en aide aux parents pour leur permettre d’améliorer leur situation. En cas d’adoption, les États doivent veiller à ce que les parents adoptifs de l’enfant fournissent toutes les garanties de son bien-être.

Les enfants mentalement ou physiquement handicapés doivent mener une vie pleine et décente, dans des conditions qui préservent leur dignité, favorisent leur autonomie et facilitent leur participation active à la vie de la collectivité.

Les enfants des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques ne peuvent être privés du droit d'avoir leur propre vie culturelle, de pratiquer leur religion ou d'employer leur langue avec les autres membres de leur groupe.

Les États doivent prendre les mesures nécessaires pour protéger l'enfant contre toutes les formes d'exploitation et de violence sexuelles ou toute autre forme d'exploitation préjudiciable à son bien-être.

Nul enfant ne doit être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Lors de conflits armés, les enfants ne peuvent être recrutés avant 15 ans. Lorsqu’ils ont subi un traumatisme, ils doivent être pris en charge pour retrouver une vie normale.

Que ce soit en France, en Suisse, en Belgique ou dans d’autres pays, ces droits sont encore trop souvent étouffés par les intérêts des adultes. Les enfants pauvres, maltraités sont bien trop nombreux, même dans nos pays riches. Ceux qui arrivent à la majorité sans formation, donc sans espoir d’insertion sociale, sont de plus en plus nombreux.

Les droits des enfants réfugiés dans nos pays sont souvent bafoués. Les États ont le devoir de favoriser la réunification familiale et de s’assurer de la protection de ces enfants. Ce n’est pas le cas quand ils sont renvoyés dans leur pays ou parqués dans des centres...

Pour conclure, voici ce que dit John Daniel, assistant directeur général de l’UNESCO : « Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c'est tout d'abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C'est à ce prix que les droits de l'enfant seront véritablement respectés.

Aujourd'hui, à l'aube du XXIe siècle, la promotion et le respect des Droits de l'Enfant ne doit pas rester un simple idéal, mais doit devenir une réalité au quotidien. C'est un défi à long terme pour chaque nation, chaque institution, chaque communauté et chaque individu. Il nous appartient d'y répondre et que soient enfin reconnus les droits essentiels de l'enfant : droit à la protection, droit à la santé, droit au développement harmonieux, droit à la culture, droit à l'éducation. Droits essentiels et pourtant, pour des millions d'enfants, encore inaccessibles. Il nous faut donc tous agir au quotidien pour les droits de l'enfant, afin que la Convention devienne un outil essentiel de modification des attitudes, de prise de conscience, et de prévention des abus envers les enfants, et permette l’édification et le rayonnement d’une culture de la paix. »

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.