25 novembre : journée mondiale sans achat

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque Genève
24.11.2006
  • Photo: © photo.com(攝影: / 大紀元)

Il y a quatorze

ans, l’association Adbusters, au Canada, créa la journée mondiale « sans

achat ». Plusieurs associations à travers le monde ont rejoint ce concept.

Elle a lieu le dernier samedi de novembre. Pourquoi cette journée ?

Tous ces gens pensent que notre

société de surconsommation nous a fait perdre les valeurs fondamentales en

faveur de l’économie de marché. Elle a réussi à faire croire qu’il était plus

important d’avoir que d’être. Certains ne savent pas comment chercher à être

bien dans leur tête et dans leur corps. Notre société propose à grand renfort

de publicité d’acheter telle ou telle chose afin que la vie soit plus belle.

Acheter, posséder, cela peut-il cacher notre mal-être et nos carences ?

Comme disent les casseurs de pub* : « Elle [la pub] nie les

dimensions politique, culturelle, philosophique, poétique ou spirituelle qui

sont l’essence même de notre humanité. » Les conséquences ne sont pas

négligeables.

Cette surconsommation engendre des

problèmes environnementaux. Agriculture et industrie doivent assurer une

production et un bénéfice qui ne tiennent absolument pas compte des

conséquences sur l’environnement. Pollution de l’air et des nappes phréatiques,

épuisement de la terre et des matières premières.

Les qualités morales disparaissent

en faveur du profit. L’exploitation déraisonnée rapporte beaucoup d’argent aux

dirigeants et aux actionnaires. Mais à long terme, la misère qu’elle engendre

provoque une violence incontrôlable, des problèmes de santé publique et de

manque d’éducation qui entraînent toute la société vers sa ruine.

Pour ces raisons, cette journée nous

propose de nous pencher sur notre comportement en tant que consommateur.

Avons-nous vraiment besoin de ce que

nous achetons ?

Que serions-nous prêts à ne pas

acheter ?

Que pourrions-nous faire sans

argent ?

Quel plaisir pouvons-nous partager

sans acheter ?

En participant à cette journée, en

la faisant découvrir à son entourage, on peut s’apercevoir qu’il existe bien

des facettes inexploitées de notre vie et qu’on peut savourer une autre

liberté, pas celle de posseder toujours plus mais celle d’être soi tout

naturellement.

 

UN CADEAU DE NOËL ORIGINAL

Il y a bien des façons de montrer à

quelqu’un qu’on l’aime. Offrir de sa personne, être là quand on en a besoin,

avoir le sourire, l’écouter au bon moment, partager ses loisirs. Ces marques

d’affection ont une valeur inestimable. Si les cadeaux remplacent ces moments

là ou si offrir devient une obligation, il faut se demander si ceux-ci

apportent vraiment du bonheur à celui qui les reçoit. Aucun cadeau ne vaut le

temps que l’on offre à ceux que l’on aime. Si vous pensez que Noël devrait être

une fête où les cadeaux sont réservés aux enfants, que le plus important, c’est

d’être heureux ensemble, alors, vous pouvez télécharger, imprimer et distribuer

un certificat d’exemption de cadeau à cette adresse

www.consommateur.qc.ca/union/images/PasDeCado.jpg

S’il n’y avait rien sous le sapin de

Noël, on pourrait investir dans la location d’un grand chalet où toute la

famille pourrait se réunir ou même pourquoi pas offrir l’argent ainsi économisé

à une fondation...