L’argile au service de la vie…
Grâce
au soleil, à l’air et à l’eau dont elle capte les principes vitaux, l’argile
constitue le plus puissant agent de régénération physique. C’est souvent aux
animaux que l’on doit la découverte des terres radioactives dont
ils usent largement en cas de blessures en se plongeant dans cette boue
bienfaitrice. Ses vertus conservent des
indications autant en applications locales que par voie orale et elles sont
toutes entièrement fondées. C’est donc une thérapeutique naturelle très
efficace d’usage millénaire aux propriétés remarquables.
L’argile est
radioactive comme tous les corps. L’argile possède une des propriétés, celle de
stimuler la radioactivité des corps sur lesquels elle est appliquée si celle-ci
est déficitaire ou d’absorber celle en excès. Quand un organisme est irradié
par du radium ou autre source radioactive, l’argile imbibe, magnifie puis
absorbe ce composé radioactif. L’argile assure la protection de l’organisme
atteint par des radiations atomiques. Appliquée sur un organisme jamais traité
au radium ou aux rayons, l’argile est mal supportée et peut provoquer un état de surexcitation. C’est donc que
ses radiations ne s’harmonisent pas avec celles de l’utilisateur.
Il est probable qu’une
accoutumance progressive s’installe,
dans ce cas il est préférable d’utiliser une autre argile et la tolérance
peut se montrer immédiate.
L’argile est une
substance vivante, c’est une force
intelligente, bienfaisante qu’il faut avoir expérimentée pour comprendre l’ampleur de son action. Par exemple, une
plaie purulente traitée par l’argile se guérit à un rythme surprenant.
L’argile s’utilise par voie interne, soit
buccale, anale ou vaginale, elle se dirige vers le foyer maladif pour s’y fixer
parfois pendant plusieurs jours entraînant avec elle dans son évacuation pus,
sang noir, etc. Elle s’utilise aussi en voie externe par des applications, des
cataplasmes, des masques de beauté...
Son pouvoir absorbant
est extraordinaire, elle absorbe les impuretés et d’autres substances pouvant
être toxiques, elle est très utilisée pour éliminer le goût des huiles essentielles, pour traiter aussi la
margarine et lui donner ainsi la saveur du beurre.
Ce pouvoir absorbant
est très précieux en médecine, comme dans l’industrie pétrolière ou huilière.
Plusieurs siècles avant notre ère, les Chinois utilisaient certaines argiles
pour la décoloration des huiles grasses. Dans l’industrie pétrolière, le
« cracking catalytique » permet la transformation du gas-oil en
essence combustible liquide, puis en gaz polymérisable utilisé dans la
fabrication du caoutchouc synthétique et autres produits.
Une argile blanche, le
kaolin, est utilisée comme renforçante dans la fabrication du caoutchouc
naturel, de certains caoutchoucs synthétiques, de peintures antiacides, de
savons hydrocarburés… Elle oppose une remarquable résistance aux réactifs
chimiques dont seuls les plus puissants peuvent l’attaquer.
L’argile agit toujours,
plus ou moins selon le degré d’affinité. Ce n’est pas à une substance inerte que nous avons à
faire, mais à la Vie. Si une argile peut paraître « inactive », dans
ce cas il est bon d’en utiliser une autre, de provenance ou de couleur
différente.
L’argile est une terre
grasse quand elle est humide et sur laquelle rien ne pousse. C’est la terre
glaise des modeleurs et des potiers. Elle peut être verte, rouge, blanche,
jaune, grise…
Chacune d’elles a ses
propres propriétés, il faut donc chercher celle qui convient le mieux à
l’affection traitée. Il est possible de s’en procurer chez les herboristes,
boutiques diététiques, il faut absolument veiller à ce qu’elle soit vierge,
n’ayant subi aucun traitement.
Plus l’argile est
exposée au soleil, à l’air, à l’eau de
pluie, plus elle est « active », ce qui lui permet d’acquérir la
propriété d’absorber et d’emmagasiner l’énergie des éléments, notamment celle
du soleil. Ses particules infiniment petites constituent autant de
condensateurs capables de libérer l’énergie retenue à l’invitation d’un pôle
opposé.
Il convient de préciser
que si l’argile n’a aucune exposition prolongée à la lumière, elle possède tout
de même la plus grande partie de ses surprenantes propriétés.
L’argile est constituée
de silicate d’alumine au pouvoir cicatrisant, de chaux, de magnésie, du
sesquioxyde de fer, de silice, de titane, d’alumine, de calcium, de magnésium,
de sodium, de potassium, d’oxyde et du bioxyde de manganèse, oxygène, de
dioxyde de silicium et d’alumine. L’argile prise par voie buccale est bien
acceptée, ses bienfaits commencent à être reconnus. Elle est bactéricide et
rend neutre l’eau polluée. Les radiations négatives sont attirés par l’argile, radiant vers le
positif. L’argile nettoie, purifie et enrichit tous les organes ainsi que le
sang qui la véhicule. L’argile ne doit en aucun cas être considérée comme un remède anodin. Elle ne doit pas être
prise avec des médicaments pharmaceutiques (même homéopathiques).
Il est recommandé
d’éviter d’interrompre un traitement à l’argile, même provisoirement. L’argile
étant très « active », son application déclenche des phénomènes dans
l’organisme qui se répercutent en chaîne, il est essentiel de n’entreprendre
les applications que si l’on est certain de pouvoir les continuer.
L’argile a aussi une
grande utilité dans l’usage vétérinaire et l’usage agricole.
Pour savoir comment
utiliser l’argile : L’argile qui guérit de Raymond Dextreit et
L’argile facile de Marie-France Muller sont deux livres qui vous
guideront.