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Prévenir la maltraitance sur les enfants

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque Genève
04.11.2006
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Les Conséquences de ces actes ont une grave influence sur la santé de ces enfants. Certains troubles du comportement peuvent se révéler à l’âge adulte, voir trente à cinquante ans plus tard. Il s’agit de la dépendance au tabac, aux drogues, à l’alcool, de comportement sexuels à haut risque, de dépressions à répétition, de reproduction du comportement qu’ils ont subi (grossesse non désirée, violence). Cela peut engendrer des troubles paniques, des maladies comme l’hépatite chronique pouvant entraîner une incapacité de travailler et même aller jusqu’au suicide. 

  • Un enfant maltraité, c’est une vie brisée ©Photos.com (攝影: / 大紀元)

 

L’OMS propose aux États du monde entier un guide sur la prévention de la maltraitance de l’enfant. Il fait mention de plusieurs points:

- diminuer les grossesses non désirées,

- réduire la consommation de drogue et d’alcool durant la grossesse,

- créer un service de visite à domicile d’un personnel compétent dans les familles à risque et celles où il y a déjà maltraitance,

- apprendre aux parents quel est le développement de l’enfant et la discipline non-violente,

- renforcer les services de soins et d’encadrement des victimes.

Ce guide est un outil technique pour le personnel responsable afin de mesurer l’ampleur du phénomène et ses conséquences. Il permet de concevoir, d’appliquer et d’évaluer les programmes de prévention immédiatement. Il fait également un lien entre la maltraitance et l’inégalité économique et la pauvreté.

Les gouvernements ont une grande responsabilité dans ce domaine. Ils doivent oeuvrer pour réduire cette pauvreté et mettre en place ces structures de prévention. Pour cela, ils peuvent faire appelle aux ONG et autres institutions qui travaillent dans ce domaine. Le Dr Anders Nordström, directeur général par intérim de l’OMS souligne que « cela fait trop longtemps que l’attitude face à la maltraitance de l’enfant est réactive au lieu d'être préventive. Les données scientifiques concernant la prévention des actes de violence physique, sexuelle et psychologique sont déjà assez abondantes et le moment est venu d’adopter un changement radical en remplaçant la réaction par la prévention ».

Selon le Dr Vincent Felitti, chef de la Médecine préventive au Kaiser Permanent Medical Care Program des États-Unis et qui a contribué à la rédaction du Guide, «ces conséquences dissimulées tout au long de la vie font que les gouvernements un peu partout consacrent une importante partie de leurs budgets de la santé à traiter les effets de la maltraitance et des ressources qu’il serait plus utile de consacrer à la prévention».

 

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