Le PCC soudoie les hauts fonctionnaires japonais avec des organes humains de Chinois

Écrit par Ren Zihui, La Grande Époque
14.12.2006

 

 

 

 

TOKYO – Un article du magazine japonais Post Weekly a récemment révélé que le Parti communiste chinois (PCC) utilise une nouvelle sorte de pot-de-vin auprès des cercles politiques japonais. Le PCC attire les hauts fonctionnaires japonais influents, souffrant d’importants problèmes de santé, avec la promesse d’une transplantation en Chine, en utilisant les organes de ses citoyens. 

  • Une photo du magazine Post Weekly(攝影: / 大紀元)

Le magazine japonais Post Weekly a récemment publié un article intitulé Les tactiques du PCC pour soudoyer. (La Grande Époque)

L’article explique qu’alors que les espions à la solde de Pékin utilisent toujours l’argent et de superbes femmes pour allécher les politiciens japonais, les organes chinois constituent une toute nouvelle tentation.

Le leurre des transplantations d’organes

Selon l’article du Post Weekly, des employés d’une firme d’investissement japonaise en Chine ont été témoins qu’un haut fonctionnaire du PCC ait ouvertement offert des transplantations d’organes aux dirigeants de l’entreprise lors d’une réunion administrative. Le haut fonctionnaire se targuait de la possibilité pour la Chine de fournir une importante quantité d’organes jeunes et sains provenant de détenus exécutés. D’après l’article, il aurait fait savoir qu’une telle opération pourrait être arrangée immédiatement, si un paiement «spécial» était remis à des individus de grade supérieur.

Alors qu’une telle proposition pourrait paraître attrayante si une personne a un besoin désespéré de transplantation, accepter ce genre de «faveur» revient à se créer une dette envers le régime chinois.

Le reportage dévoile également un autre incident qui s’est déroulé l’été dernier alors qu’un homme d’origine chinoise a visité le bureau d’un conseiller municipal de Yurakucho à Tokyo, le quartier du Parti démocratique libéral japonais. Il était connu que le secrétaire du conseiller avait besoin d’une transplantation. Peu de temps après la visite de l’homme, le secrétaire a subi une greffe et a récupéré à Tokyo. Plusieurs sources confirment que cet homme d’origine chinoise était un intermédiaire pour les transplantations d’organes en Chine. Le conseiller avait la réputation d’être prochinois. Aussi, comme les conditions de santé de son secrétaire se sont améliorées rapidement, sa loyauté envers le PCC a continué à croître.

Plusieurs personnes ont déclaré avoir été approchées par des Chinois qui leur offraient une transplantation. En outre, plusieurs personnalités politiques au Japon souffrent elles-mêmes ou ont des proches souffrant de sérieux problèmes de reins ou de foie. Pour eux, la promesse d’une transplantation représente une plus grande espérance de vie. Toutefois, ceux qui, comme le conseiller, acceptent cette offre, deviennent indéfiniment redevables au PCC.

Les hauts fonctionnaires japonais séduits

Il est connu que le PCC utilise une variété de tactiques pour exploiter les faiblesses des hommes. En guise d’exemple, l’article du Post Weekly a découvert que pour les hommes entichés de belles femmes, le PCC utilise des prostituées pour les amadouer; pour ceux en difficultés financières, l’organisation leur promet des opportunités d’affaires très rentables en Chine, et pour les riches hauts fonctionnaires souffrants, le PCC peut offrir des organes qui ont été prélevés en grande quantité.

Plusieurs sites Internet japonais condamnent le travail du PCC, l’étiquetant d’organisation terroriste bafouant sans cesse les droits de l’homme derrière la façade de la diplomatie. Ils soutiennent que les politiciens japonais supportent de plus en plus le PCC parce qu’ils convoitent les provisions d’organes frais de la Chine.

Ces internautes mentionnent également que les organes des pratiquants de Falun Gong sont certainement inclus dans les «banques» d’organes en Chine. Ils ajoutent que ces réserves doivent probablement contenir des organes provenant d’autres groupes qui ont historiquement été perçus par le régime chinois comme une menace, tels les Tibétains.

Or, selon les chiffres du PCC, la quantité d’organes disponibles excède le nombre de prisonniers condamnés à mort.

Plus de transplantations pour les Japonais

Les chiffres récents indiquent que le nombre de patients japonais en attente pour une transplantation augmente de 1500 par année.

Attirés par le grand nombre d’organes en Chine et le court délai d’attente, 200 Japonais ont officiellement subi une transplantation en Chine cette année. Une quinzaine de représentants d’une compagnie sino-japonaise s’occupent de trouver de la clientèle pour près d’une quarantaine d’hôpitaux qui offrent des transplantations à des patients japonais. Un chirurgien chinois informe qu’il en coûte environ 86 000 dollars US pour une greffe de foie et 50 000 dollars US pour une greffe de rein.

Espions chinois au Japon

Matsumoto Iwao, employé de l’Association japonaise de transplantation d’organes, explique que la Chine tente de tirer profit de la situation pour récolter de l’information sur la santé des riches hauts fonctionnaires japonais. Étant donné que le trafic d’organes de prisonniers exécutés par le régime communiste a été condamné par plusieurs pays dans le monde, les individus qui reçoivent une transplantation en Chine n’en parlent pas ouvertement. Dès lors, le PCC tire avantage du silence de ces clients désespérés.

Le PCC a été très habile dans sa collecte d’informations sur les hauts fonctionnaires japonais. Un ancien professeur de l’Université de Reitaku explique dans un récent rapport que les politiciens japonais rencontrent fréquemment les diplomates de l’ambassade de Chine ainsi que des journalistes et des étudiants chinois. Ceux-ci fournissent de l’information à Pékin, et on peut également trouver des espions chinois au sein de ces groupes, selon l’ancien professeur.

Ces espions portent une attention particulière à des détails jugés anodins par tout quidam, mais très révélateurs si rassemblés dans un dossier. Observant les passe-temps, les habitudes, jusqu’à la couleur des pilules prisent après les repas par certains politiciens, les espions chinois observent même comment les sujets agissent avec les femmes, développe-t-il.

L’ex-secrétaire d’État de l’Agence de sécurité publique japonaise explique dans l’article du Post Weekly que les informations sur une personne visée sont récoltées pour lui tendre un piège qu’elle ne soupçonnera pas. Le PCC est reconnu pour avoir piégé les politiciens japonais dans des situations compromettantes pouvant ruiner leur réputation. Souvent désarmés et honteux, ces politiciens japonais sont en proie au chantage pour octroyer des avantages politiques à Pékin.

Il y aurait des preuves crédibles suggérant qu’un diplomate du consulat du Japon à Shanghai se soit suicidé à cause de la relation qu’il entretenait avec une femme rencontrée dans un bar karaoké. La femme aurait été utilisée comme appât pour faire chanter l’homme politique afin de lui faire divulguer certaines informations pour le compte de Pékin. Mis au pied du mur, il aurait été confronté à choisir entre ruiner sa réputation ou divulguer des secrets d’État, et se serait donc enlevé la vie pour cette raison.

Au même bar karaoké, l’été dernier, un Japonais dans la marine avait également été suspecté de divulguer des renseignements au régime communiste.

En remontant un peu plus loin, en octobre 1997, l’ancien premier ministre du Japon, Ryutaro Hashimoto, a été scandalisé d’apprendre qu’une femme, avec laquelle il avait eu une relation alors qu’il était ministre de la Santé dans les années 80, était une espionne chinoise. À cette époque, une importante enquête avait été mise en branle à ce sujet.