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Page d’écriture en Inde du sud

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque Genève
18.12.2006
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Page d’Ecriture est une association d’aide humanitaire créée en 2002 par de jeunes étudiants à la suite d’un

stage social organisé par leur lycée. Elle a pour but d’apporter une aide dans le secteur de l’éducation aux populations les

plus vulnérables (les Dalits*) du Tamil Nadu (Inde du sud). Page d’Ecriture intervient depuis quatre ans dans le parrainage

scolaire et l’éducation de jeunes enfants en difficulté.

  • Photo : Gregory Kehr(攝影: / 大紀元)

 

La jeunesse de ses membres (moins de 25 ans) est un atout. Elle leur offre l’ardeur et la passion. Quand on parle avec eux, on se rend tout de suite compte que ce sont des jeunes au cœur pur.

Lors de leur premier voyage, ils ont été touchés de voir que des enfants vivaient dans un tel dénuement. Ils se sont engagés entièrement dans cette aventure et nous la font partager

à travers un magnifique film que l’on peut acheter sur leur site (voir plus bas). Comme ils le disent, cette expérience est une école. Elle les forme sur le terrain, leur assurant des connaissances professionnelles. Bien plus, c’est l’école de la vie, de la connaissance de l’autre, de la tolérance et de l’humilité. Deux fois par an, durant leurs vacances, ils partaient apporter leur aide sur place.

  • Photo : Gregory Kehr(攝影: / 大紀元)

 

PUIS ARRIVA LE TSUNAMI

Noël 2004, dès les premières images du tsunami, l’équipe de Page d’Ecriture part immédiatement sur le terrain et prend contact avec une ONG indienne qui deviendra son partenaire sur le terrain (P.O.P.E qui lutte pour la reconnaissance des

droits des Dalits).

L’équipe constate rapidement que 80 % de la flotte de pêche a été détruite. Il faut agir pour les pêcheurs. Ils choisissent

de construire des catamarans. Des bateaux de pêche traditionnels.

Page d’Ecriture prend conscience ensuite qu’il y a les oubliés du tsunami : les agriculteurs. Leurs terres avaient été salinisées par le tsunami, les rendant incultivables. Pour remédier à cette situation difficile, Page d’Ecriture met en place un programme de réhabilitation  en faveur des ces agriculteurs :

- désalinisation et refertilisation des sols avec du compost et des fertilisants biologiques,

- création de coopératives villageoises,

- mise en place d’un système d’irrigation,

- création de banques de semences,

- distribution de vaches laitières,

- formation à l’agriculture biologique.

PAGE D’AVENIR

Dans une zone où plus de la moitié des enfants ne sont pas scolarisés, il est important de favoriser l’école. Page d’écriture cherche des fonds pour ouvrir des jardins d’enfants. Il est important de sensibiliser les parents à l’intérêt de l’école pour l’avenir de leurs enfants. Ceci se fait par le biais de jardins d’enfants. Ils pourront ainsi vivre dignement et bénéficier d’un repas équilibré chaque jour. Les femmes ainsi libérées pourront aller travailler.

L’autre défi que lance l’association est la création d’une micro-université. La scolarité  primaire est gratuite en Inde. Malheureusement, beaucoup de jeunes sortent sans diplôme. Cette « université » offrira un an de formation pour huit métiers. Une base d’informatique et d’anglais sera assurée pour tous. Ce seront plus de 200 jeunes qui pourront entrer dans le monde du travail chaque année.

COMMERCE ÉQUITABLE

S’engager à plein temps demande d’être rémunéré. Aurélien, le président de l’association et ses amis ne reçoivent pas de

salaire mais cela ne peut pas durer toujours. Alors ils ont pensé à créer une ligne de vêtements qui leur permet de vivre

tout en promulguant le commerce équitable. Actuellement, une entreprise indienne, qui respecte les normes du commerce

équitable, leur fabrique des vêtements dessinés par Lise Hoffmann, une bénévole, styliste de Page d’écriture. Ils sont vendus

sur place. D’ici 2008, ces vêtements seront commercialisés en France. Dans le futur, ils souhaitent produire eux-mêmes leurs

articles depuis la production de coton « bio » jusqu’à la commercialisation.

  • Photo : Gregory Kehr(攝影: / 大紀元)

 

* Les Dalits représentent environ 18 % de la population indienne. Autrefois on les appelait les Intouchables. Bien que la loi ait supprimé les castes, les mentalités n’ont pas vraiment changé. Ils n’ont pas le droit aux infrastructures communales.

Leur travail ne leur permet pas de vivre car les autres ex-castes les exploitent et la plupart de leurs enfants ne vont pas à l’école car les parents ont besoin de ces petites mains pour nourrir la famille.

Si vous voulez les soutenir, en savoir plus ou commander un superbe film documentaire "vocation à disparaître"   voici leur site : www.page-ecriture.org

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.