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Noël, la saison des dons

Écrit par Arnaud Camu, La Grande Époque
22.12.2006
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Les paniers de Noël tiennent Jeunesse au Soleil occupé

Pour les Montréalais, le mois de décembre signifie souvent «achats». Néanmoins, il s’agit aussi d’une période très occupée pour les organismes comme Jeunesse au Soleil, alors que son programme de paniers de Noël bat son plein.

Chaque année, Jeunesse au Soleil remplit ses paniers, à partir des dons de milliers de Montréalais et d’organismes, avec de la nourriture périssable et non périssable, des produits hygiéniques et des cadeaux pour les moins de douze ans.

«Vingt-cinq mille personnes en bénéficient bon an mal an», a indiqué à La Grande Époque Ann St-Arnaud, assistante au directeur des services d’urgences. «Les familles partent avec au moins quatre sacs de biens.»

«Les paniers de Noël sont pour tout âge, pour toutes les communautés de Montréal, des femmes enceintes aux personnes âgées. La livraison est aussi offerte pour les personnes à mobilité réduite», a-t-elle affirmé.

Mme St-Arnaud a aussi indiqué que 10 % des dons était gouvernementaux et 90 % de compagnies, mais principalement du public. Les compagnies et les gens qui viennent en aide sont toujours invitées à venir distribuer les paniers eux-mêmes et ainsi voir la façon dont leurs dons sont acheminés.

Le programme de paniers de Noël et de la banque alimentaire de Jeunesse au Soleil existe depuis les années 60, période où l’organisme allait voir les jeunes et les personnes en besoin chez eux. Pourtant, ce n’est qu’au début des années 80, alors que la demande augmentait, que le programme a adopté sa structure permanente actuelle, à l’année longue, a précisé Tommy Kulcyzk, directeur des services d’urgence.

«C’est bon pour les immigrants. Au mois de décembre, il y a beaucoup de dépenses et on a pas beaucoup d’argent quand on est sur l’aide sociale», a affirmé Giraldo, un Colombien arrivé au Canada il y a six mois et n’ayant pas encore trouvé de travail.

«Je ne connaissais pas l’institution, j’ai vu l’annonce dans un journal et je suis venu m’enregistrer», a-t-il dit à La Grande Époque, à l’instar des milliers d’autres personnes qui sollicitent les services de Jeunesse au Soleil.

Quant à savoir si le projet des paniers de Noël prenait de l’expansion, Mme St-Arnaud a répondu que d’année en année, il demeure stable, car c’est en fait le maximum que l’organisme est en mesure d’accomplir. Les paniers de Noël requièrent beaucoup d’organisation.

En effet, l’établissement est très occupé ces temps-ci avec tous ses bénévoles et employés, tant saisonniers que permanents, qui s’affairent à prendre soin des personnes dans le besoin qui viennent s’inscrire au programme.

Parmi ces employés, figurent fièrement une dizaine de personnes mentalement handicapées dont Charlie qui oeuvre pour Jeunesse au Soleil depuis onze ans.

Quant aux raisons pour lesquelles il aime travailler à Jeunesse au Soleil pendant cette saison, il a dit : «C’est pour réaliser qu’il y a des personnes pauvres, les aider à se sentir mieux et à mettre un sourire sur leur visage.»

Manifestement, ils seront plusieurs à avoir le sourire aux lèvres lorsqu’à leur porte sonneront les bénévoles de Jeunesse au Soleil, paniers de Noël au bras.

 

 

 

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