La culture asiatique inonde Broadway

Écrit par Yi Ping, La Grande Epoque, New York
29.12.2006

 

 

 

 

Le spectacle « Holiday Wonders », organisé par la télévision New Tang Dynasty, a ravi New York du 19 au 24 décembre au Beacon Theater pour un Noël au goût asiatique.

Pour annoncer le spectacle, ce mois-ci, au son des tambours, dans les rues de Broadway, des fées célestes en habits traditionnels ont émerveillé les passants, et les danses du lion les ont amusés. 

  • Photo du spectacle u00ab Holiday Wonders » de Broadway(攝影: / 大紀元)

 

M. Duan, un immigrant chinois âgé de 65 ans habitant à Flushing dit : « Bien que je vive aux États-Unis depuis seize ans maintenant, mes souvenirs de Noël, ce sont des réunions de famille. Ce spectacle grandiose nous permet, à nous les Chinois immigrés, de renouer avec notre héritage culturel et traditionnel millénaire ».

 

UNIR L’OCCIDENT ET L’ORIENT

Chen Rutang, ancien directeur de l’Orchestre Symphonique National de Chine et directeur artistique du Spectacle du Nouvel An chinois, déclare : « Le Beacon Theater est un palace pour l’opéra, où les occidentaux se délectent de musique et de théâtre. A l’occasion du spectacle « Holiday Wonders », le public a pu admirer à la fois la splendeur de symphonies occidentales et découvrir le style des instruments chinois populaires. »

« Holiday Wonders » utilise principalement des instruments d’orchestre, mais donne aussi la place aux instruments traditionnels chinois tels que le erhu, le biwa (pipa), le guzheng (cithare chinoise) et la flûte chinoise. « L’acoustique du théâtre est excellente et le public a joui d’un spectacle de première classe », continue Chen.

UN CELEBRE CLARINETTISTE REJOINT « HOLIDAY WONDERS »

Giora Feidman, légendaire clarinettiste, s'est joint à la troupe de Holiday Wonders pour trois représentations les 23 et 24 décembre. Connu pour ses interprétations de tango, jazz, classique et klezmer, ainsi que pour la musique de La liste Schindler, Feidman sait captiver son public, toutes générations confondues.

 

L’ARTISTE DONNE VIE A L’INSTRUMENT

Selon Feidman, l’instrument vit : « La clarinette n’est pas née clarinette, elle est née de bois qui a la mémoire d’avoir été un arbre. De la même façon qu’un homme se sert de ses jambes, les musiciens doivent contrôler les instruments, supprimer tous leurs défauts pour leur faire émettre de beaux sons. »

« J’ai joué pendant des années dans l’orchestre philharmonique de Berlin. Vous connaissez  Rastropovich, c’est un grand violoncelliste russe. Au milieu du concert, il a joué l’un des plus grands morceaux connus au monde. Et il a cassé une corde. Bien sûr, on n’interrompt pas le concert dans ce cas-là. Rastropovich a alors échangé son instrument avec le premier violoncelliste. Il a continué de jouer, sans aucune différence de son. » L’harmonie est le facteur le plus important pour un orchestre, pas les instruments.