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Dépendance aux jeux… que faire ?

Écrit par Christine Modock
01.02.2006
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  • Le jeu un plaisir partage en famille(攝影: / 大紀元)

Depuis les temps immémoriaux le jeu, symbole du divertissement permet à l’homme de laisser libre cours à son imagination dans des circonstances ludiques. Avec la découverte de l’électricité, des jeux électriques très sophistiqués ont été inventés. Et c’est ainsi que progressivement l’humain s’est orienté vers la notion de jeux éducatifs que l’on retrouve à tous les âges de l’enfance à l’adolescence, jusqu’à l’âge l’adulte.

Tout type de jeu quel qu’il soit permet à l’imaginaire de l’homme de s’exprimer et c’est en ce sens qu’il peut avoir une certaine valeur d’apprentissage.

Dès la moitié du XXe siècle, les jeux de hasard ont pris une importance considérable dans la vie de tous les jours et plus particulièrement depuis ces 30 dernières années.

Ainsi, nombreux sont ceux qui se livrent aux jeux de hasard pour gagner de l’argent ou des prix. Les jeux les plus populaires sont la loterie, les jeux de casinos, les machines à sous et les parties de cartes en privé. On remarque qu’en France et partout dans le monde, les occasions de jouer se multiplient.

Pour la grande majorité des personnes qui s’adonnent au plaisir des jeux de hasard, de plus en plus de personnes développent des problèmes de dépendance au jeu. En la circonstance, il s’agit de joueurs dépensant trop d’argent au jeu et de ceux qui éprouvent des problèmes à contrôler leurs habitudes de jeu.

En France comme au Canada et aux USA, il existe de vrais accros aux jeux d’argent. Ce type de joueurs dits « pathologiques » empoisonnent la vie de leur famille autant qu’une toxicomanie. La maladie du jeu peut avoir des répercussions sur tout l’environnement de celui qui en est victime. Il sollicite sa famille, ses amis, ses collègues, n’importe qui… Il perd son argent régulièrement et s’enfonce de jour en jour. C’est ainsi que la dépendance s’installe ! Il va s’y enterrer et ne plus pouvoir en sortir sans l’aide de centres spécialisés. Alors, des ressentiments, le sentiment de culpabilité, le doute, l’amertume vont s’emparer de lui et une vie de cauchemar prendra le dessus, pour ce joueur et toute sa famille.

Des études démontrent que la majorité des joueurs compulsifs souffrent de problèmes sous-jacents non résolus, comme le stress, la dépression, la solitude, les relations personnelles malheureuses, le deuil, les sentiments d’infériorité ou l’ennui. Ces joueurs peuvent devenir compulsifs s’ils ont recours au jeu pour échapper à leurs problèmes. Aussi vont-ils se construire une vie basée sur le rêve, l’illusion de la richesse, du bien-être, et au fur et à mesure les paris vont se substituer au labeur. La croyance qu’ils ont de gagner va devenir une fixation et anéantir complètement leur raisonnement, les mettant en dehors du temps et des réalités de la vie. De fait, l’appât de gains plus importants va devenir le seul facteur de motivation du joueur pour échapper à ses problèmes de tous les jours.

Il faut cependant préciser que les casinos sont des activités très surveillées par les renseignements généraux qui contrôlent le comportement du personnel et des joueurs, l’ambiance et la fréquentation, le respect de la réglementation (prévention et information). L’argent y est également contrôlé pour ne pas que ces boites deviennent des lieux de blanchiment d’argent.

La réglementation française a prévu d’interdire l’accès aux casinos des joueurs dits « compulsifs » lorsque la demande est formulée par le joueur lui-même. Il s’agit d’une interdiction volontaire, pour aider ceux qui sont les plus dépendants ou les plus sinistrés.

La demande d’interdiction fait l’objet d’une enquête confiée au commissaire des renseignements généraux local en charge du contrôle permanent du casino. La législation prévoit que c’est au client de faire la démarche. Il suffit d’adresser une lettre au service course et jeux et l’interdiction reste valable cinq ans, et ne peut être levée qu’à expiration du délai. Cette décision oblige les casinos et les cercles à tenir à jour un fichier informatique des interdits, conforme à celui du ministère de l’Intérieur en ce sens que le fichier du casino est la copie exacte de celui du ministère.

En dehors des interdits volontaires, les incapables en tutelle ou en curatelle, sont frappés de refus d’admission, sur la demande de leur représentant légal et certains condamnés sur la demande du juge d’application des peines. Les casinos sont également interdits aux mineurs, ce qui n’est pas du tout le cas pour les salles de machines à sous, réputées incontrôlables par les autorités elles-mêmes, le ministère étudie une méthode pour assurer ce contrôle dans l’avenir.

Pour les familles qui connaissent l’angoisse des joueurs accros, il y a la possibilité de soutenir ces personnes, par des aides psychologiques mais aussi faire appel à des organismes spécialisés qui ont de très bons résultats. Le jeu est une véritable drogue qui gangrène toute la famille. Il faut très vite repérer les tendances au jeu et les éradiquer au plus vite pour ne pas se laisser entraîner dans un tourbillon infernal.

Les centre spécialisés d’aide aux dépendants du jeu sont nombreux en France, en Belgique, en Suisse, au Canada … consultez le site :

www.jeu-compulsif.info

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