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Nouvelle donne chez les femmes : un bébé d'abord, le père ensuite

Écrit par Christine Modock
10.02.2006
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  • Avoir un enfant avant d etre en couple une nouvelle habitude dans la societe (攝影: / 大紀元)

Le mode de vie ne cesse de changer au fil des ans et progressivement la société modifie des concepts, autrefois jugés immuables, pour s’adapter à l’ère du temps. La structure familiale, jadis garante de la stabilité de notre société, s’est complètement désarticulée pour répondre aux besoins de l’homme moderne. La famille, cette composante de base, s’est aussi modifiée pour adopter des principes qui seraient impensables il y a 40 ans de cela.

Avec la libération des mœurs, la condition de la femme a subi une révolution. Celle qui autrefois était pétrie de principes moraux et idéologiques, est devenue si libérée qu’elle peut à elle seule fonder une famille.

Ainsi, depuis quelques années, les femmes peuvent concevoir un bébé en s’adressant à une banque de sperme. Pour la plupart, elles sont seules, cadres et peuvent s'adresser aux banques de sperme pour acquérir ce qui leur manque le plus : un enfant dont le géniteur est choisi sur catalogue. C’est devenu un geste quasi normal.

Des dizaines de milliers d'américaines font ce choix chaque année, en s'achetant le sperme qui manque à leur bonheur. Ainsi, de plus en plus d'enfants naissent de femmes seules..

L’organisme de don plus réputé est la California Cryobank, l'une des plus importantes banques de sperme au monde, qui décompte une proportion de femmes célibataires dont la clientèle n’a cessé d’augmenter, en passant de 10 à 50 % en quinze ans. Elles peuvent choisir le géniteur de leur enfant sans quitter leur salon, se faire envoyer le sperme ainsi sélectionné directement à leur domicile et pratiquer elles-mêmes l'insémination. Chaque dose coûte au final entre 150 et 600 dollars, selon les banques et les « options » choisies.

Pour les femmes vivant seules, le don de sperme est une solution beaucoup plus simple que l'adoption. Beaucoup de ces femmes se sont consacrées à leur vie professionnelle, souvent au détriment de leur vie sentimentale. Puis le désir de maternité finit par les rattraper, quand la quarantaine approche, le bébé leur manque plus que le mari. Lorsque la question du bébé est réglée, elles sont libérées. Leur adage est le suivant : « Faites le bébé d'abord, vous trouverez le père ensuite » !

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