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Le préposé technicien en chef de La Grande Époque battu dans son propre foyer

Écrit par Stephen Gregory , La Grande Époque - Chicago
12.02.2006
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Le 8 février, à midi, deux hommes armés se sont introduits en force au domicile du préposé technicien en chef de La Grande Époque, M. Yuan Li, à Atlanta. Ils l’ont battu et ont volé deux de ses ordinateurs portables. M. Li a été ligoté au moyen d’une rallonge de fil électrique, après qu’il ait réussi à s’en libérer, il a été emmené à l’hôpital pour être soigné de ses blessures. Sa déclaration décrivant l’attaque est publiée ci-dessous (à la fin de l’article).

  • M. Li Yuan(攝影: / 大紀元)

Les auteurs ne se sont pas gênés pour dérober des articles de valeur. Ce crime, qui a eu lieu dans une zone très sûre d’Atlanta est une première dans la campagne du régime communiste chinois contre La Grande Époque.

Cette campagne avait précédemment pris la forme d’arrestations des membre du personnel de La Grande Époque à l’intérieure de la Chine, et, en dehors de la Chine, les moyens employés étaient de : voler régulièrement les journaux, tenter d’intimider les publicitaires, créer différentes pressions pour empêcher le personnel de La Grande Époque de couvrir des événements où étaient présents des fonctionnaires du gouvernement chinois, et menacer les membres des familles du personnel de La Grande Époque vivant en Chine.

En plus de cela et d’après la veille médiatique, la publication de La Grande Époque en Malaisie a été bloquée à cause de l’interférence du régime chinois. Aussi, les bureaux de La Grande Époque à Sydney et à Toronto ont reçu par la poste des enveloppes suspectes dont on soupçonne qu’elles contenaient des produits toxiques.

Les incidents qui visaient La Grande Époque se sont intensifiés depuis la publication des Neuf commentaires sur le Parti communiste en novembre et en décembre 2004. Cette série d’éditoriaux ont jusqu'à maintenant inspiré 7,8 millions de chinois à renoncer à tout lien avec le Parti communiste chinois (PCC). Suite à cela, des notifications à l’intérieur du PCC ont annoncé qu’essayer de contrer le mouvement des démissions du Parti était de la plus grande importance.

Les menaces faites envers les membres des familles de La Grande Époque en Chine continentale étaient liées à des tentatives pour connaître l’identité des auteurs des Neuf commentaires sur le Parti communiste. Également, l’interdiction de diffusion du journal en Malaisie et les incidents de colis suspects reçus à Sydney et à Toronto ont eu lieu juste après les publications de ces Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Mais avant l’incident d’Atlanta, aucun membre du personnel de La Grande Époque en dehors de la Chine n’avait été visé par une agression physique et un cambriolage.

Interrogé sur les motifs de cette attaque, John Nania, l’éditeur en chef de l’édition en langue anglaise a dit : « Le vol des deux ordinateurs portables de Yuan, alors que d’autres biens plus onéreux n’ont pas été pris est la clef. Les voyous qui ont fait cela cherchaient des informations sur La Grande Époque. Ceci était un des motifs. L’autre motif était la tentative évidente de terroriser Yuan et par extension tout le personnel de La Grande Époque. Mais cela n’aura pas lieu. Nous sommes tous préoccupés par Yuan mais nous partageons sa détermination de rapporter honnêtement l’information sur la Chine, quels que soient les efforts que l’on fait pour nous en dissuader. »

Voici le texte d’une déclaration faite par M. Yuan Li dans l’après-midi après sa sortie de l’hôpital :

Je m’appelle Yuan Li. J’ai quarante et un an et je suis un membre du personnel informatique de La Grande Époque. Aujourd’hui [8 février] j’ai été tabassé par des voyous et mes ordinateurs ont été volés.

Aux alentours de midi, quelqu’un a sonné à la porte. J’ai regardé à travers l’œil de la porte et j’y ai vu un homme asiatique d’une trentaine d’années. J’ai ouvert la porte. L’homme m’a dit qu’il était là pour livrer de l’eau. Je lui ai répondu que je n’avais pas commandé d’eau et je lui ai demandé s’il n’avait pas fait une erreur.

Pendant que je parlais, un autre homme est apparu dans l’angle du bâtiment. Les deux hommes se sont introduits de force dans l’appartement. L’un d’eux a sorti une dague et l’autre, une arme à feu. Ils m’ont ordonné de ne pas bouger, j’ai commencé à crier au secours en essayant de m’enfuir. Ils m’ont recouvert avec un duvet jusqu'à ce que je soit presque suffoqué. Après, ils ont enlevé le duvet et ont commencé à me battre, en particulier dans la zone de la tempe ; ils m’on probablement battu avec la crosse de l’arme, et j’ai saigné abondamment. Finalement, ils ont utilisé l’adhésif qu’ils avaient amené avec eux pour mettre de la bande adhésive sur ma bouche, mes yeux et mes oreilles ; mes mains ont aussi été ligotés derrière mon dos et mes jambes ont été ligotées. Je ne pouvais pas bouger du tout ; je ne pouvais pas non plus voir ni crier.

  • Appartement de M. Li Yuan(攝影: / 大紀元)

Les deux premiers hommes parlaient le coréen, que je ne comprends pas. De ce que je pouvais déduire, deux autres hommes sont entrés (plus tard), l’un d’eux m’a demandé en chinois, « où est ton coffre fort ?». Il ne parlait probablement pas l’anglais. Ils ont cherché plusieurs fois à l’étage et au rez-de-chaussée et sont partis à peu près une demi-heure plus tard.

Je me suis lentement libéré des câbles électriques qui ligotaient mes jambes et j’ai cherché mon chemin pour sortir dans la rue. Mon voisin m’a vu et a appelé la police.

La police a examiné mon appartement avec moi. J’ai découvert que deux de mes armoires à documents avaient été forcées. Deux de mes ordinateurs portables avaient été pris, mais les biens plus coûteux, comme les caméras, n’avaient pas été dérobés. J’ai été emmené à l’hôpital. Les blessures sur mon visage ont nécessité 15 points de sutures.

La zone où j’habite est très sure. La police et les ambulanciers ont tous dit qu’ils n’avaient jamais vu quelque chose comme ça se passer ici avant et étaient très surpris.

Je devine que c’est parce que le régime communiste chinois veut détruire mes ordinateurs, ou pense que je suis l’auteur des Neuf Commentaires et m’a visé avec un plan tel que celui-là. La façon brutale dont ils m’ont battu et l’heure choisie pour le faire montrent clairement que ceci est un avertissement et un acte de vengeance irrationnelle.

Mais ils se trompent : mes ordinateurs possède une technologie hautement cryptée. Je ne serais pas non plus effrayé par cette ruse insignifiante.

Je continuerais à exposer la malveillance du régime communiste chinois comme je l’ai toujours fait, raconter ses crimes aux gens de ce monde.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.