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Le régime communiste en Chine interdit aux moins de 18 ans de se rendre dans les mosquées du Xinjian

Écrit par Central News Agency
17.02.2006
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Pour ce qui est des violations de la liberté religieuse en Chine, la

situation désespérée des chrétiens a généré le plus de préoccupation

internationale. La persécution des Ouighours musulmans est rarement

rapportée dans la presse libre.

D’après un Ouighour qui a demandé à

garder l’anonymat, depuis l’attaque sur les tours jumelles le 11

septembre, le régime communiste chinois a violé sans raison la liberté

religieuse des Ouighours sous prétexte de contrer le terrorisme et

l’extrémisme religieux.

Une des tactiques du régime communiste

est d’interdire dans le Xinjiang (province chinoise) l’entrée dans les

mosquées aux moins de 18 ans. Cette mesure coupe de façon fondamentale

le lien entre les Ouighours et l’Islam et est une sérieuse violation de

leur liberté religieuse.

  • La mosquée Id Kah(攝影: / 大紀元)

Le régime requiert aussi que l’Ahung (ou

imam) des mosquées du Xinjiang rendent des rapports journaliers sur les

fidèles venus prier. Cela inclut le nombre, l’âge, le sexe et s’ils

sont cadres de profession. Une telle surveillance génère de l’anxiété

parmi les Ouighours et crée une division entre l’Ahung et les croyants.

Le

terme Ahung vient de la langue perse. Elle est utilisée pour

l’enseignement de l’Islam dans les régions où l’on parle le perse. En

Chine, ce terme désigne les personnes officiant dans les mosquées, qui

peuvent être l’équivalent des ecclésiastiques dans l’église chrétienne.

Le

régime communiste restreint aussi l’entrée dans le Xinjiang des livres

sur l’Islam, y compris le Coran. Le régime interdit également les

membres et les cadres du Parti de croire en l’Islam et d’entrer dans

les mosquées.

Les Ouighours qui ont été interviewés pensent que

de telles règles sont complètement irrationnelles. Même si les membres

du Parti et les cadres ne peuvent pas pratiquer l’Islam ouvertement,

ils peuvent toujours suivre la religion dans leurs cœurs, et personne

ne peut les empêcher de prier chez eux.

Le régime communiste a

aussi une règle discriminatoire interdisant aux jeunes filles Ouighours

de porter le foulard à l’école. Le Ouighour moyen pense que de telles

règles sont irrationnelles et ne tiennent pas compte du climat dans le

Xinjiang, où il y a des tempêtes de sable. Ce qui est aussi offensant,

c’est la construction de brasseries de vin à grande échelle dans le

Xinjiang, malgré le fait que l’Islam interdit l’alcool.

D’après

les statistiques officielles, le Xinjiang a plus de huit millions

d’Ouighours. Pourtant, les Ouighours interviewés font remarquer que

leur vrai nombre est de presque dix millions. La majorité d’entre eux

vivent dans le Nanjiang, où ils vivent péniblement. La plupart des

Ouighours croient en l’Islam. Les Kazakhs, qui sont l’ethnie

minoritaire dans le Xinjiang, croient aussi en l’Islam.

Les

personnes interviewées font remarquer que le régime communiste n’a pas

la même politique pour les Ouighours que pour les Hui également

musulmans. La répression des Ouighours est spécialement sévère et ne

produira que de la résistance.

Jia Qinglin, Président des membres

du comité permanent du Bureau politique du PCC, a conduit un séminaire

avec les dirigeants de groupes religieux à Pékin le 22 Janvier 2006,

avant le nouvel an Chinois. Lors de cette session, Jia Qinglin a parlé

de l’importance de résister aux forces étrangères qui utilisent la

religion pour infiltrer le pays. Apparemment cela reflète l’intention

du régime de continuer à violer la liberté religieuse des gens en Chine.

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.