Longévité, espérance de vie

Écrit par Christine Modock
23.02.2006
  • Les personnes agees se sentent de plus en plus souvent seules(攝影: / 大紀元)

Grâce aux progrès de la science qui ont engendré une baisse de la mortalité et un allongement de la durée de vie, les centenaires seront plus nombreux que jamais en 2020.

Va-t-on s’acheminer vers un quatrième âge actif pour une population qui vieillit bien ? Cette longévité dont il est question est la résultante de la qualité des conditions de vie.

Selon les pronostics parus dans le journal Le Monde, il apparaît  « qu’en France l’espérance de vie à la naissance est de 80 ans. Elle était de l’ordre de 25 ans en 1850 et de 48 ans en 1900.

Dans le monde, l’espérance de vie est de 64,3 ans (62,7 pour les hommes et 66 ans pour les femmes). Elle est de 82 ans au Japon, 75 ans aux EtatsUnis, 70 ans en Turquie, 45 ans en Côte d’Ivoire et 38 ans en Sierra Leone, selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Ainsi les plus de 60 ans étaient 602 millions en 2000 et devraient approcher 2 milliards en 2050. Ils représenteront alors 22 % de la population mondiale, contre 10 % actuellement ».

Cette analyse démontre de manière flagrante que malgré les différences existant entre les peuples, l’ensemble de la planète s’achemine vers un vieillissement considérable. Ce qui ne serait pas sans conséquences car ce phénomène devrait entraîner des modifications dans les modes de vie et conduire à des analyses sur les implications financières de ce constat pour les Etats. L’utilisation des compétences de cette population vieillissante dans notre économie fait déjà l’objet d’une étude sociologique. Progressivement, il est déjà ancré dans les mentalités de considérer nos seniors comme des personnes capables d’apporter leur expérience, leur savoir-faire et s’impliquer encore et toujours plus dans le système social et économique.

Précisons que l’augmentation de la durée de vie pourrait encore s’accroître avec les nouvelles expériences faites sur les rats, qui pourrait assurer une longévité supérieure encore de 30 % dans le cas de nombreuses espèces. Ainsi l’espérance moyenne de vie évaluée à 80 ans passerait à 125 ans et la longévité maximale de 122 à 160 ans. Cela peut sembler effrayant pour certains si l’on prend en compte les problèmes de société que peuvent engendrer les complications de la vieillesse, ainsi que la fragilité et le handicap qui rendent ces populations vulnérables.

Par ailleurs, de la même façon que les cellules de notre corps vivent mieux et plus longtemps quand elles sont solidaires les unes des autres, la qualité du lien social influe considérablement sur la qualité de vie. Ce processus est très important pour les personnes âgées, qui se sentent bien souvent délaissées.

Le vieillissement à longue durée des personnes âgées dans de bonnes conditions dépendra de la façon dont notre société les aidera au quotidien. Et dans ce domaine, la France a beaucoup à faire pour rattraper ses voisins européens.

Sans oublier le reste de l’humanité, les pays pauvres de notre planète.

Enfin, de qui nous préoccupons-nous réellement quand nous parlons d’espérance de vie humaine. Peuton imaginer un homme de 150 ans ?