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Les bureaux de La Grande Époque de Hong Kong attaqués

Écrit par La Grande Époque et Central News Agency
04.03.2006
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Quatre hommes non identifiés ont fait irruption dans le bureau de La Grande Époque à Hong Kong le soir du 28 février. Ils ont fracassé les portes vitrées à l’aide de marteaux pour pénétrer et ont détruit un appareil neuf utilisé pour l’impression des journaux, d’une valeur de 129 000 dollars US. La police a lancé une enquête.

Cette attaque contre le bureau de Hong Kong survient peu de temps après qu’un technicien en chef de l’informatique de La Grande Époque ait été ligoté, braqué par un pistolet, battu et dévalisé dans son domicile d’Atlanta.

  • Le bureau de La Grande Epoque à Hong Kong(攝影: / 大紀元)

L’organisation de défense de la liberté de la presse, Reporters sans frontières, a condamné les attaques en ces termes :

«Encore une fois, le quotidien Epoch Times [nom anglais de La Grande Époque] est victime d’un acte de vandalisme dans des circonstances très troublantes. Après la récente agression d’un technicien du quotidien aux États-Unis, cette attaque confirme que ceux qui sont gênés par les activités d’ Epoch Times sont prêts à utiliser des méthodes criminelles […] Il y va de la crédibilité des autorités du territoire de permettre à tous les médias, même les plus critiques vis-à-vis de Beijing, de publier sereinement à Hong Kong.»

«Depuis fin 2004, les responsables du Parti communiste chinois ont ouvert une chasse à l’homme contre les employés de Epoch Times, que ce soit en Chine ou à l’étranger. Ils ont systématiquement fait confisquer des journaux, intimidé les entreprises achetant des espaces publicitaires dans le journal et même menacé les familles des employés du journal», a pour sa part déclaré Aidan White, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes.

Wu Xueer, porte-parole de La Grande Époque à Hong Kong, a informé qu’aux alentours de 19 h 10 (heure de Hong Kong) le mardi 28 février, les employés ont entendu du tapage avant de voir quatre hommes entre 20 et 30 ans qui entraient dans le bureau. Les intrus ont utilisé des marteaux pour fracasser les vitres de la porte pour pénétrer à l’intérieur. Ils paraissaient chercher quelque chose, selon monsieur Wu.

Ces quatre hommes ont donné l’ordre aux employés de ne pas bouger et ils n’ont pas touché aux ordinateurs personnels ni aux archives. L’un d’eux s’est dirigé dans la pièce où se trouve l’appareil CTP developer et a dit en entrant : «Elle est là!», raconte le porte-parole. Deux autres hommes sont aussi entrés. Ils ont frappé avec frénésie l’appareil en utilisant leurs marteaux et ensuite sont tous partis. L’incident n’aurait duré en tout que quelques minutes.

Le CTP developer, tout récemment acheté, est un appareil permettant de générer des microfilms à partir de fichiers informatiques qui sont utilisés pour l’impression du journal.

Après que les vandales soient partis, le personnel de La Grande Époque a immédiatement appelé la police. Dès qu’elle est arrivée, elle a commencé à prélever les empreintes digitales.

Les employés de La Grande Époque de Hong Kong ont reçu récemment un tas de menaces téléphoniques. Monsieur Xueer croit que cette fois les intrus ont fait irruption dans les bureaux du média de Hong Kong parce que les autorités chinoises ne veulent pas que le quotidien imprime son hebdomadaire quotidien et les Neuf commentaires du Parti communiste à Hong Kong. Les Neuf commentaires ont provoqué la démission de près de 9 millions de Chinois du Parti communiste et de ses organisations, depuis leur première parution en novembre 2004.

L’édition de La Grande Époque de Hong Kong a commencé sa publication comme journal hebdomadaire gratuit en novembre 2001. Depuis mai 2005, le journal est devenu un quotidien avec un tirage actuel de 42 000 exemplaires par jour.

Cet acte est le dernier d’une série d’incidents qui visaient La Grande Époque, ses filiales et ses employés.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.