Elle se nomme donc Beech, le hêtre en français. Elle fait partie de la

famille « souci excessif du bien-être d’autrui ». Elle peut aider ceux

qui ont la critique facile. Mais elle est vivement conseillée pour ceux

qui ont l’impression de subir les critiques incessantes des autres. Il

n’est pas facile de se reconnaître dans cette fleur. Pourtant nous

traversons tous cet état. Le déséquilibre montre de l’intolérance

envers autrui. Il y a une propension à se sentir supérieur. Il est

impossible à la personne de faire la part des choses, elle juge, car

elle ne comprend pas pourquoi les autres ne vivent pas comme elle :

dans l’ordre et la précision.

Mais on peut comprendre que c’est aussi un besoin de voir plus de

bien et de beauté dans tout ce qui l’entoure. Comprenons seulement

qu’il s’agit d’un fonctionnement de protection de la personne qui est

coupée de ses propres émotions. Beech va apporter de la compassion pour

autrui et permettre un regard intérieur pour rentrer de nouveau en

contact avec ses sentiments. Le discernement et l’indulgence auront

leur place et ouvriront la porte sur le chemin de la perfection de

l’être humain. Imaginez un oignon. Il est formé de plusieurs couches et

d’une peau de protection…..

A la naissance, nous sommes UN,

dans l’unité avec notre corps, notre esprit et notre âme. Mais le

milieu familial dans lequel nous arrivons va nous obliger à nous

adapter. Une couche se forme. Le milieu scolaire nous fait jouer un

autre rôle, encore une couche. Le milieu professionnel, les amis que

nous nous choisissons, tout ce que nous vivons font que nous

superposons les couches. Comme l’oignon. Nous nous éloignons alors de

notre nature profonde afin de mieux nous adapter. Notre comportement se

modifie au fil du temps pouvant ainsi créer un disfonctionnement

entraînant parfois des maladies. Les fleurs de Bach peuvent vous aider

à retrouver votre équilibre avec douceur. Il faut toujours les choisir

en fonction du moment présent. De cette façon vous êtes sûr d’agir sur

la première couche et vous progresserez doucement jusqu’à la deuxième,

puis la troisième… sans violence car c’est une démarche d’amour pour

vous et pour les autres.

Il faut apprendre à être indulgent

avec soi même. « Nous devons apprendre sérieusement à développer notre

individualité selon les directives de notre Âme, à ne craindre personne

et veiller à ce que nul ne contrecarre notre évolution ou nous dissuade

d’accomplir notre devoir et d’aider nos semblables, en vous rappelant

que plus nous progressons, plus nous devenons bienfaisants pour ceux

qui nous entourent. » (extrait de La guérison par les fleurs du Dr

Bach).

Si vous désirez des renseignements complémentaires ou des conseils, vous pouvez écrire à l'auteur : e.daum@wanadoo.fr