Famille d’accueil pour personnes âgées ou handicapées
Dans notre société, la famille s’est restreinte. Les grandes maisons où vivent plusieurs générations se font rares. Mais lorsque l’on se fait vieux ou qu’une maladie nous handicape, nous nous retrouvons bien seuls. Quand notre santé ne nous permet plus de vivre chez nous, l’établissement médico-social s’impose tant bien que mal. Ces institutions reçoivent des personnes âgées de toutes conditions physiques et psychiques. Il est alors difficile de songer à cette éventualité quand nous ne sommes pas complètement dépendants. |
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Heureusement, une alternative se profile, il s’agit de l’accueil familial contre rémunération. Cette alternative permet de vivre dans un cadre chaleureux et convivial tout en recevant l’aide dont on a besoin. Pour éviter tout abus, une loi française a été votée en 1989 puis modifiée en 2002. Elle protège l’accueilli comme l’accueillant. Bien qu’un temps d’essai de deux mois soit prévu, il est conseillé de faire connaissance avec la famille et de ne pas précipiter les choses afin d’être sûr de faire le bon choix. Les conditions de vie changent d’une famille à l’autre. Faire la démarche d’être famille d’accueil mérite de bien y réfléchir car il y a des avantages et des inconvénients. La personne accueillie participera à la vie familiale et doit bénéficier d’une chambre adéquate. Le respect mutuel et une certaine intimité sont impératifs et il est bon d’en parler concrètement avant de faire un contrat. C’est une prestation contre rémunération, si la personne n’a pas les moyens financiers, elle a droit à des aides. Renseignez-vous auprès du Conseil Général de votre département. C’est lui qui donne l’agrémentation pour être famille d’accueil et qui s’occupe des aides nécessaires. La famille doit justifier de conditions d’accueil permettant d’assurer la santé, la sécurité, le bien-être physique et psychique de la personne accueillie. Une personne présentant des troubles du comportement comme la sénilité, la démence, la perte de mémoire ou l’agitation nocturne ne pourra pas être accueillie dans une structure familiale. Une fois que la famille est agréée, elle peut adhérer à la Famidac qui regroupe les familles et les met en contact avec les personnes désireuses d’être accueillies. La Famidac est aussi présente en Belgique. Les familles accueillent plutôt des adultes avec un léger handicap mental et, plus récemment, des toxicomanes sevrés. L’accueil thérapeutique est aussi présent, il s’insère dans une structure hospitalière. Référence pour Bruxelles : André PETIT, directeur de l’Association La Vague – Bruxelles www.famidac.net/article172.html Source : http://www.famidac.net
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