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L’endométriose

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque
14.05.2006
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Cette maladie, si peu connue, perturbe 5 à 15 % des femmes et, dans la

plupart des cas, sans qu’elles ne le sachent. Mais quelle est-elle au

juste ?

 

L’endomètre (muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus)

s’épaissit au moment de l’ovulation. Les oestrogènes la stimulent à

cette période du cycle afin de préparer le nid d’un éventuel oeuf

fécondé. S’il n’y a pas de fécondation, les menstruations arrivent pour

« nettoyer » la place. Souvent, les douleurs qu’elle provoque sont dues

à des particules de sang qui se sont échappées du côté des trompes de

Fallope. Mais elles peuvent aussi être causées par un mauvais

positionnement de l’utérus. Dans ce cas, l’ostéopathe peut le remettre

en place et les douleurs disparaissent.

 

Dans le premier cas,

notre système élimine rapidement ces caillots de sang et tout rentre

dans l’ordre. Mais quand ils se fixent sur les surfaces qu’ils

rencontrent, cela s’appelle l’endométriose. Leur accumulation finit par

provoquer des lésions, des masses, des kystes (sac de liquide) et même

des bandes de tissus cicatriciels qu’on appelle des adhérences. Les

douleurs menstruelles deviennent alors chroniques et peuvent

s’installer en permanence surtout lors des relations sexuelles.

 

L’endométriose

peut conduire à la stérilité (30 % des femmes en clinique de fertilité

sont atteintes de la maladie, à divers degrés). Malheureusement, il n’y

a pas encore de traitement miracle. L’endométriose peut être traitée de

façon chirurgicale ou médicale. Un traitement hormonal va empêcher les

oestrogènes de stimuler l’endomètre, ce qui va stabiliser le processus.

L’administration d’anti-douleurs va compléter le traitement. Certains

préconisent le stérilet au progestatif. Son action mécanique est égale

aux traitements hormonaux mais ne provoque pas d’hypoandrogénie* et ne

nécessite qu’une intervention médicale pour son introduction tous les

cinq ans. Les médecines alternatives peuvent aussi aider en corrigeant

les différentes causes possibles de la maladie. Ce peut être une

combinaison de diététique, d’acupuncture, de phytothérapie, de chi gong

ou de tai-chi psychoénergétiques. La médecine chinoise traditionnelle,

l’Ayurveda et l’homéopathie peuvent aider. Mais ce n’est qu’après la

ménopause que les troubles disparaissent complètement.

*hypoandrogénie

: Manque d’hormone androgène (hormone masculine) qui provoquerait le

vieillissement de la peau et la déminéralisation des os.

 

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