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Se protéger des moustiques

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque
06.07.2006
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Depuis 400 millions d’années, il existe une grande variété de

moustiques. Certaines maladies comme la malaria, le paludisme ou la

dingue sont transmis par cet insecte. Cela ne veut pas dire que tous

les moustiques sont des vecteurs. Mais s’il a piqué une personne ou un

animal malade, il va transmettre la maladie à sa prochaine victime et

ainsi de suite. Ces dernières années, avec les échanges commerciaux,

ces maladies se sont exportées dans bien des pays.

  • Un moustique (攝影: / 大紀元)

 

En France, où l’on dénombre près de 67 espèces, les risques sont

modérés. Le virus West Nile, transmis par des moustiques du genre

Culex, provoque des états fébriles débouchant parfois sur des

encéphalites mortelles chez l'homme et les équidés. Mais le dernier cas

humain en France remonte à 1960. Le virus Tahyna est, quant à lui,

responsable de syndromes pseudogrippaux. Il est présent en Camargue,

Languedoc et Alsace. Les animaux « réservoirs » sont le lapin et le

lièvre.

 

Les moustiques vivent dans les lieux humides. En

milieux urbains, les eaux stagnantes, les caves inondées, les bouches

d'égouts, les fosses septiques, les pneus usagés et autres vieilles

carcasses abandonnées sont les endroits qu’ils préfèrent. Plus les eaux

sont sales, plus ils sont agressifs. Il convient donc de nettoyer son

environnement afin d’éviter qu’ils ne s’y développent. Si vous avez une

mare, mettez-y des poissons, ils feront un festin de leurs larves.

L’hygiène de nos animaux domestiques est aussi capitale.

 

On

sait que c’est la femelle qui nous pique car elle a besoin de sang pour

permettre à ses oeufs d’arriver à maturité. Seules quelques espèces

sont friandes de sang humain. La moustiquaire est le moyen le plus

économique et le moins polluant de tous pour les tenir éloignés.

Placées au-dessus du lit, du berceau, de la poussette ou aux fenêtres

et aux portes, elles offrent un confort agréable pour autant que l’on

veille à leur étanchéité. Il est aussi possible de se tourner vers des

répulsifs comme la citronnelle ou les bougies parfumées. Il faut tout

de même une grande quantité de citronnelle pour avoir un résultat

satisfaisant car son efficacité plutôt faible disparaît rapidement. Les

bougies, elles, peuvent faire diversion, leur chaleur attire les

femelles. Par contre, les appareils à ultra son ne fonctionnent pas.

Ils reproduisent le son du moustique mâle. Or la femelle n’est fécondée

qu’une seule fois, au début de sa vie adulte. Par la suite, elle fuit

les mâles.

 

Le répulsif le plus performant sur le marché est à

base de DEET (N,Ndiéthyl- m-toluamide) que l’on trouve à différents

dosages, en crème, lait ou gel pour le corps, ainsi qu’en spray pour

les tissus. Attention, ces produits sont chimiques et ne conviennent

pas aux enfants de moins de trois ans. Par la suite, choisissez un

dosage inférieur à 10 % à n’utiliser qu’au coucher pour les enfants

jusqu’à 12 ans. Il faut faire attention de ne pas inhaler le spray ou

absorber la crème. On évitera d’en mettre sur les mains et le visage.

On peut vaporiser le pyjama avant de l’enfiler par exemple. Pour les

adolescents et les adultes, on peut choisir une solution à 30 %. Sa

protection dure environ 6 à 7 heures. Il existe des produits dosés à 50

% mais leur toxicité n’est pas négligeable.

 

Notre comportement

peut aussi nous aider. Par exemple, il est préférable d’éviter de se

trouver à l’extérieur près d’un luminaire. Préférer les endroits aérés

et couvrez au maximum votre corps avec des vêtements éventuellement

imprégnés à la perméthrine (utilisée aussi pour les moustiquaires).

 

Lorsqu’on

s’est fait piquer, il faut désinfecter l’endroit et calmer les

démangeaisons avec des crèmes contenant un anti-histaminique ou un

analgésique local. Côté naturel, des compresses froides apaisent

efficacement.

 

Sources : Infosciences, Petit Monde

 

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