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Le Conseil de l’Europe organise un forum international sur la Chine

Écrit par Yves Dumans - La Grande Époque
08.07.2006
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Le Conseil de l’Europe, situé à Strasbourg en France, a organisé un forum intitulé « Regarder de près l’environnement et les droits de l’homme en Chine ». Le jury était composé des porte parole d’organisations des droits de l’homme de plusieurs pays européens.

  • Forum international(攝影: / 大紀元)

Le premier intervenant, le Professeur Shao Li de l’université de Nottingham, insista sur la dégradation environnementale de la Chine contemporaine. « 99 % des forêts principales ont été détruites » déclara le professeur Li. L’attitude du régime communiste chinois à l’égard de l’environnement est un des facteurs importants dans cette débâcle écologique. « En novembre 2005 la rivière Songhua au nord-est de la Chine a été polluée par 100 tonnes de benzène. Bien que la rivière alimente une grande ville en eau courante, cela fut gardé secret par les autorités pendant presque une semaine » clarifia le professeur Li.

M. Man-Yan Ng, de la Société internationale des droits de l’homme en Allemagne, développa sur « les droits de l’homme et l’économie ». « 18 % du produit intérieur brut de la Chine est utilisé pour le développement militaire », mit-il en garde. D’après M. Ng, le développement en Chine n’est pas aussi stable qu’il peut sembler l’être. A titre d’exemple, il se référa au coefficient Gini de la Chine, qui est utilisé pour mesurer l’inégalité des revenus. Un coefficient Gini de plus de 0,40 est considéré être un signal d’alarme. La Chine en est actuellement à 0,59. M. Ng a mentionné qu’ « il y a eu 87 000 émeutes en Chine en 2005 ».

Mme. Chen, une survivante d’un camp de travail chinois, témoigna de la persécution qu’elle affronta en Chine. Un autre témoin, Mme. Jane Dai a expliqué qu’elle a perdu son mari lorsque sa fille avait seulement huit mois. Son mari fut tué parce qu’il refusait d’abandonner ses croyances.

Le dernier intervenant, Mme Steyeart de l’ONG belge « Droits de l’homme sans frontières », développa sur les allégations des prélèvements d’organes en Chine. Dans son discours, elle fit référence à la résolution du Conseil de l’Europe « Besoin de condamnation internationale des crimes des régimes totalitaires communistes » et déclara que de plus en plus d’informations sur les prélèvements d’organes des pratiquants de Falun Gong encore en vie sont révélées au grand jour. « C’est un génocide comme défini dans l’article 2 de la Convention sur la prévention et la sanction de crime de génocide », dit-elle. « Droits de l’homme sans frontière » a sollicité le Conseil de l’Europe en lui demandant d’ouvrir un débat sur les tortures et les prélèvement d’organes forcés effectués en Chine et demande à ce qu’une mission d’enquête soit ouverte.

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