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Une nouvelle maladie : les menstruations

Écrit par Sally Fallon, M.A. et Mary Enig, PhD / Fondation Weston A. Price
17.08.2006
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  • trouver son équilibre, c’est aussi accepter notre biorythme ©photo.com(攝影: Jack Hollingsworth /

 

 Nombre de docteurs encouragent désormais les jeunes femmes à utiliser les pilules de contrôle des naissances et autres contraceptifs hormonaux pour éviter la période de menstruations. Par exemple, Stéphanie Sardinha, 22 ans, n’a pas eu ses règles depuis ses dix sept ans grâce à un anneau vaginal contraceptif. Elle le remplace toutes les trois semaines, au lieu de suivre les instructions qui demandent de ne pas mettre d’anneau pendant une semaine pour permettre les menstruations. « C’est vraiment l’une des meilleures choses que j’ai jamais faites », dit Sardinha qui tient cette idée de sa tante, une infirmière encore en poste.

« Je connais une foule de lycéennes qui font cela », nous dit le docteur Mindy Wiser-Estin, une gynécologue du New Jersey. Pour beaucoup de jeunes femmes, éliminer le cycle menstruel signifie la fin de cette fatigue périodique, des saignements importants et des crampes douloureuses – des symptômes qui peuvent disparaître grâce à une meilleure alimentation. Mais cette solution demande des connaissances et un engagement.

La méthode de contraception populaire aux États-Unis qui produit des saignements seulement 4 fois par an va bientôt être remplacée par une médication qui les élimine totalement.

Les docteurs soulignent que les femmes sous contraception hormonale n’ont de toute façon pas réellement leurs règles, juste des périodes de saignement au moment où elles arrêtent la progestérone. Dans leur enthousiasme à esquiver le rythme le plus élémentaire de la vie des mammifères, les médecins et leurs patients semblent oublier les risques potentiels tels que la stérilité, les risques croissants d’attaques cardiaques, de problèmes sanguins et de formation de caillots et, plus sérieux encore, les dangers inconnus concernant la santé en général et les capacité intellectuelles de la prochaine génération.

La crainte des surprises que procure notre existence et le respect des processus naturels semble avoir complètement disparu de la pratique de la médecine. D’après Linda Gordon, une professeur d’université de New York spécialisée dans l’histoire des femmes et l’histoire de la sexualité, la période actuelle est marquée par la « suridéalisation ». (Santa Fe, Nouveau Mexique, le 20 mai 2006)

 

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.