De l’emballage aux déchets

Écrit par Catherine Keller, La Grande Époque - Genève
20.08.2006

Cela signifie que nous devons changer nos comportements. Ces «

sacrifices » semblent parfois désuets mais n’oublions pas que ce sont

les gouttes d’eau qui font les grands océans.

Cela me rappelle une

histoire de mon enfance. En ce temps-là, les rues étaient propres. Vous

savez, on dit que la Suisse est un pays propre. C’était vrai. Je me

souviens avoir jeté un papier par terre. Un passant que je ne

connaissais pas m’a grondée et m’a obligée à mettre le papier à la

poubelle. Depuis je n’ai plus jamais rien jeté par terre. Aujourd’hui,

quand on flâne dans les parcs, on voit des détritus joncher le sol un

peu partout. Mais malheur à celui qui oserait faire une réflexion...

C’est dommage, les parcs étaient des endroits bien plus agréables quand

ils étaient bien entretenus. Pourtant, les services publics travaillent

ardemment pour les maintenir en bon état. Le civisme aurait-il disparu ?

  • Des piles de déchets compactés.(攝影: / 大紀元)

 

Tout

ceci pour dire qu’en ayant un comportement respectueux, nous avons un

impact sur notre environnement. Bien sûr, les papiers jetés par terre

ne vont pas détruire notre planète. Mais en tant que consommateurs

sensibles à ces enjeux, devenons des consom’acteurs. Lors de nos

achats, l’impact sur l’environnement est l’un des critères qui devrait

nous motiver. Une campagne lancée par WWF France propose un guide pour

changer nos comportements en terme de déchets. WWF s’implique également

auprès des producteurs afin qu’ils limitent les emballages et les sacs

jetables. Rappelons que les emballages représentent à eux seuls 30 % de

notre poubelle et 50 % de son volume. Les emballages sont souvent

abordés sous l’angle de la gestion des déchets ménagers. Mais leur

production engendre également une consommation de matières premières et

d’énergie, ainsi que des émissions polluantes dans l’eau et l’air.

De

nombreux produits de consommation courante ne servent qu’une fois car

ils sont jetables. Les sacs à usage unique, les emballages, la

vaisselle jetable, les catalogues et publicités dans les boîtes aux

lettres, les lingettes, etc. n’en sont que quelques exemples. Il nous

est possible de satisfaire le même besoin avec des produits durables.

Au quotidien, utilisons des sacs réutilisables, achetons des fruits et

légumes en vracs, préférons les emballages collectifs plutôt que les

sachets individuels, les produits concentrés et les éco-recharges. De

même, choisissons un objet dans un emballage raisonnable, voire «

écologique » à base de mater-bi (matériau fabriqué à partir d’amidon de

maïs) ou en matière recyclable comme le carton. Évitons les lingettes.

Et pourquoi ne pas mettre un autocollant sur la boîte aux lettres

disant que nous ne souhaitons pas de publicité. Quant aux publicités

non désirées qui nous sont adressées, il nous suffit de les renvoyer à

son expéditeur en inscrivant « refusé ». Et finalement, trier les

déchets est un moyen de protéger notre environnement. Le recyclage

évite d’utiliser inutilement des matières premières tout en étant

source d’emploi.

Source WWF