L'homéopathie et la mémoire des molécules d'eau
Les principes de l'homéopathie ont été découverts il y a 200 ans par Samuel Hahnemann en Angleterre. Après maintes recherches sur des parents, amis et lui-même, il a découvert les bases de cette science : « la loi des semblables » et la potentialisation d'une substance en solution aqueuse. Processus par lequel on dilue et agite de nombreuses fois la substance utilisée pour le traitement, tant de fois que la solution obtenue ne contient que très peu ou plus rien de la substance originale. Samuel Hahnemann a connu un grand succès à son époque, puisque ses traitements étaient bien plus efficaces que ceux utilisés en ces temps-là (sangsues, purges et autres). |
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Toutefois, au fur et à mesure que sa renommée et sa réputation croissaient, les attaques d’autres médecins se faisaient aussi plus fréquentes. Bien que sa méthode soit un excellent traitement sans contre-indications et beaucoup moins « agressif » pour le patient que les traitements utilisés par ses collègues, il a connu les sanctions des tribunaux qui lui ont interdit de distribuer ses remèdes. Bien qu'il fut isolé et souffrit beaucoup de cette persécution, les principes découverts par Hahnemann ont été transmis d'une personne à une autre, en produisant divers courants. Principes décrits par Hahnemann De nos jours, l'homéopathie est diffusée partout dans le monde et est pratiquée par bon nombre de médecins allopathiques. Toutefois, elle génère encore des polémiques dans la communauté scientifique. L’un des principes de base que Hahnemann a découvert et a décrit dans ses oeuvres, est que plus on dilue une substance, plus celle-ci se renforce. Or lorsque ce principe est examiné avec les instruments scientifiques d'aujourd'hui et selon les théories actuelles, il est considéré absurde. Puisque que les remèdes homéopathiques sont dilués tant de fois, les solutions obtenues n'ont presque aucune molécule de la substance originale et par conséquent, devraient être inactives. Les remèdes de la médecine allopathique sont des solutions de substances actives, comment est-t-il possible que les remèdes homéopathiques n’en contenant pas soient également efficaces et obtiennent de meilleurs résultats que les remèdes de la médecine conventionnelle ? Résultats surprenants qui restent inexpliqués Cette même question a été posée à la Dr Ennis de l'Université de Queen, à Belfast, qui entreprit des recherches, fort convaincue qu’elle obtiendrait des résultats qui lui permettraient de réfuter et de démasquer complètement les principes de l'homéopathie. L'expérience, en peu de mots, a consisté à faire réagir une solution hautement diluée d’histamine dans des basophiles (une classe de globules blancs) placés dans un tube d'essai. Pour la Dr. Ennis et son équipe scientifique, la réaction conventionnelle et attendue était qu’il n'y aurait aucune réaction : la solution d’histamine était tellement diluée qu’il était impossible qu’elle provoque une quelconque réaction. Toutefois, à sa grande surprise, elle a enregistré la même réaction qu’avec de l’histamine non diluée. Pour affirmer ces résultats, l'expérience a été effectuée dans quatre laboratoires différents, dont celui de Belfast, et également dans d’autres pays. Tous ont obtenu les mêmes résultats surprenants. À ce sujet, la Dr Ennis a déclaré que « nous ne sommes pas capables d'expliquer nos découvertes et nous les diffusons pour encourager d'autres à faire des recherches sur ce phénomène ». La structure moléculaire gravée dans les molécules d’eau Si les remèdes homéopathiques sont si dilués qu’ils ne préservent probablement aucune molécule de la substance originale, qu’elle est l'explication qu'offrent les médecins homéopathiques sur l'efficacité de leurs traitements ? Le « secret » résiderait dans la mémoire des molécules d'eau. La structure moléculaire de ces produits restent « gravée » dans les molécules d'eau. Or, de nos jours, aucune méthode ne permet de mesurer ou d'enregistrer la mémoire des molécules d'eau. Les cristaux d'eau reflètent les messages Toutefois, il y a quelques années, un scientifique japonais, le Dr. Emoto, a effectué des recherches avec des cristaux d'eau (consulter l’article p. 16 du n° 82 de La Grande Époque). Les résultats sont étonnants et révèlent, à travers des méthodes simples, que les cristaux d'eau reflètent les différents messages auxquels ils ont été soumis. Des sons musicaux, des images de fleurs ou des mots émis à l’intention des cristaux d'eau en formation sont reflétés en ces derniers. Par exemple, un mot bienveillant est reflété par une belle et harmonieuse formation de cristaux. On obtient les mêmes résultats avec une pièce musicale sensible ou la beauté d'une fleur. Par contre, l’opposé se produit quand le message est cruel, contenant de la haine ou de l’indifférence, ou quand le son est cacophonique. La formation des cristaux révèle alors cette même nature de désordre et d’asymétrie. L’esprit peut affecter la biochimie du corps Quelle est l'explication de tels phénomènes ? Pour le Dr. Luojia et le Dr Li, ces expériences ont prouvé que l'eau est une forme de vie, sensible au sens des mots, aux images et aux sons. L'effet placebo, phénomène en relation avec le psychisme des personnes, consiste à donner des solutions inertes aqueuses à la place de médicaments. Le résultat qui est observé est que les solutions agissent comme le médicament, même si le patient ne sait pas que celui-ci a été remplacé. Plus étonnant encore, en ajoutant une substance inhibitrice du médicament original dans le placebo, le patient est alors inhibé tout comme le serait le médicament. Cette expérience a été effectuée par Fabricio Benedetti, de l'Université de Turin, qui a utilisé de la morphine et l’a remplacée par un placebo de solution saline qui a provoqué les mêmes résultats et a été bloqué par un inhibiteur de la morphine. Dans ses conclusions il dit : « Nous avons beaucoup à apprendre sur ce qui ce passe ici, mais une chose est claire, l'esprit peut affecter la biochimie du corps. La relation entre l’espoir et le résultat thérapeutique est un modèle admirable pour comprendre l'interaction esprit-corps ». Relation entre la pensée et la matière Quelques chercheurs ont essayé d'expliquer l'homéopathie selon ce principe de l’effet placebo. Cependant, il existe certaines objections à ce sujet : les bébés qui sont soignés par homéopathie ignorent qu’ils prennent des médicaments. Après tout, les expériences mentionnées dans cet article démontrent, sans aucun doute, l’une des grandes failles de la science moderne : l'ignorance de la relation entre la pensée et la matière. Ladite relation a été prouvée à de nombreuses reprises par bon nombre de scientifiques, ce qui est mentionné ci-dessus n’en est qu’une infime partie. Etant donné que la science moderne se fonde sur des observations et ne peut se résoudre à accepter ce qui sort du champ d’observation, ou plus précisément, du champ des conception conventionnelles de la matière. La Dr Ennis a donc raison d’affirmer que « les implications sont profondes, il faudrait réécrire les principes de la physique chimie ».
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