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Nos enfants, cobayes de la psychiatrie ?

Écrit par Pierre Vican
30.08.2006
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Le projet national de dépistage systématique des « troubles

comportementaux » des jeunes enfants - dès l'âge de trois ans - et de

leur traitement médicamenteux pour résoudre le problème social de la

délinquance juvénile, soulève les plus vives inquiétudes quant au

respect des droits de l'Homme en France.

Spécialiste des problèmes de santé et de bien-être, le journaliste

indépendant Pierre Vican pose dans son livre de multiples questions sur

la validité des notions psychiatriques telles que le « trouble

oppositionnel avec provocation » (sic) ou l'« hyperactivité ». Il

aborde avec clarté et précision les aspects déontologiques relatifs au

risque de manipulation comportementale et psychique des enfants par des

psychostimulants.

  • La couverture du livre u00ab Nos enfants, cobayes de la psychiatrie ? » Enquête sur la médicalisation des troubles psychiques de l'enfance (攝影: / 大紀元)

 

Il révèle que la composition de la Ritaline

et du Concerta est apparentée à la cocaïne. Il dénonce les conséquences

à long terme de cette chimiothérapie censée « rééquilibrer » le cerveau

des élèves en difficulté scolaire ou dont le comportement est jugé «

déviant ». Il s'interroge sur la légitimité de cette politique de

prévention généralisée dans les écoles, dont les principes ne sont pas

sans rappeler une certaine volonté d'eugénisme d'avant-guerre.

De

quoi s'inspire cette politique de contrainte thérapeutique que des

milliers d'observateurs dénoncent dans une pétition nationale comme une

ambition normalisatrice de la population infanto-juvénile ? De

références standardisées par la psychiatrie neurobiologique

anglo-saxonne, publiées dans le DSM - Manuel diagnostique et

statistique des troubles mentaux - la « bible » de l'Association

américaine de psychiatrie. Les fiches diagnostiques normalisées qui s'y

trouvent décrivent 374 pathologies mentales dont les bases ne reposent

sur aucune preuve scientifique mais dont l'existence… est votée à main

levée lors de réunions professionnelles dites de « consensus ».

Ce

courant neurobiologique de la psychiatrie, pour qui toute la valeur

d'un être humain semble ne se résumer qu'à la qualité du métabolisme de

ses hormones cérébrales, n'a, à ce jour, jamais fourni la preuve

médicale des pathologies qu'elle combat. Pourtant, elle inspire les

choix politiques des gouvernants en matière de santé publique et

recommande chaudement la prescription de psychotropes dont les

terribles effets physiologiques et mentaux sont reconnus depuis

longtemps par le corps médical.

Mauvais diagnostics sans véritable examen médical

La

lecture des critères du diagnostic du TDAH - trouble déficitaire de

l'attention avec ou sans hyperactivité - révèle combien ces références

psychiatriques sont nébuleuses et subjectives. Voici trois exemples

concernant les enfants, tirés du DSM : « (b) a souvent du mal à

soutenir son attention au travail ou dans les jeux » ; « (c) a souvent

l'air de ne pas écouter ce qu'on lui dit » ; « (f) parle souvent trop

»… Quelle mère de famille ne reconnaîtrait pas chacun de ses enfants

dans cette liste ? Ces critères simplistes auxquels s'ajoutent d'autres

considérations aussi peu scientifiques, suffisent à étiqueter un

enfant, sans véritable examen médical, comme « hyperactif », à le

ficher dans son dossier médical comme individu potentiellement

délinquant et à le soumettre à la spirale infernale des cures de

drogues que sont la Ritaline et les antidépresseurs.

Psychostimulants et antidépresseurs prescrits aux enfants : mêmes effets qu'une drogue dure

On

découvre dans le livre fort bien documenté de Pierre Vican que les

remèdes préconisés font l'objet de controverses virulentes dans les

cercles scientifiques. On recommande chaleureusement des molécules

considérées par de nombreux spécialistes comme extrêmement dangereuses.

Leurs effets secondaires peuvent aller jusqu'à entraîner des

phénomènes d'accoutumance et provoquer des lésions graves, notamment

des accidents cardiaques, ainsi qu'aboutir à des automutilations, des

décès, des tentatives de suicide et des passages à l'acte suicidaire.

Ces risques sont passés sous silence, et l'on va de la simple

interrogation à la perplexité, pour conclure avec l'auteur à une

franche inquiétude sur le système dans lequel sont plongés les parents

en recherche d'une solution pour leur enfant.

Les Nations Unies tirent la sonnette d'alarme

Le

Comité des droits de l'enfant des Nations Unies s'est penché en octobre

2005 sur l'abus des diagnostics des enfants et de l'administration à

leur égard de drogues puissantes destinées à traiter le TDAH. Dans ses

conclusions finales, on peut lire : « Le Comité est également préoccupé

par les informations indiquant que le trouble déficitaire de

l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est mal diagnostiqué et

qu'en conséquence on prescrit trop souvent pour le traiter des

psychostimulants dont les effets délétères sont pourtant de mieux en

mieux connus. […] »

Des enfants morts sous Ritaline

Le

pédiatre Fred Baughman, membre de l'Académie américaine de neurologie,

un des plus grands experts internationaux des troubles psychiques

infanto-juvéniles, a témoigné en novembre 2001 à l'Assemblée

parlementaire du Conseil de l'Europe. Son rapport intitulé Procès du

diagnostic et du traitement du TDAH et des troubles associés et de

leurs traitements par des stimulants, est particulièrement poignant : «

Les enfants dont je vais vous parler ne sont plus hyperactifs ou ne

sont plus inattentifs, ils sont morts […] » annonce-t-il. Morts de quoi

? Du traitement par la Ritaline que leurs parents étaient contraints,

par les services sanitaires des écoles, de faire suivre à leurs

enfants, sous prétexte qu'ils étaient « hyperactifs ».

Exemples

de questions soulevées dans ce livre : Les causes de l'hyperactivité

sont-elles connues ou toujours ignorées des spécialistes de la

psychiatrie infantile ?

Sait-on que l'emploi de la Ritaline et

des autres psychostimulants sur les élèves en difficulté n'améliore pas

réellement les performances scolaires, contrairement aux affirmations

des psychiatres qui les prescrivent ?

Le méthylphénidate,

molécule de la Ritaline, figure dans la liste officielle des substances

prohibées du Code mondial antidopage. Le Modiodal, autre substance en

cours d'étude et susceptible d'être utilisée chez les enfants, est

l'excitant employé par des soldats de la Légion étrangère.

Existe-t-il un rapport entre les violences et les tueries inexpliquées

dans certaines écoles et la prescription de psychotropes aux élèves ?

Quelles sont les origines des troubles psychiques infantiles couramment négligées par la pédopsychiatrie ?

Quels remèdes naturels pour éviter les drogues psychiatriques ?

 

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.