Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Un projet veut éviter la contamination du miel

Écrit par Héloïse Roc, La Grande Époque
04.08.2006
| A-/A+

 

L’apiculture est une profession, parfois un loisir, en Europe et même

dans le reste du monde. Le miel est l’un des aliments les plus anciens

de l’humanité. Les abeilles habitaient déjà notre planète il y a 40 à

50 millions d’années, comme nous l’ont prouvé des fossiles d’ambre

jaune. Dans l’histoire, les Égyptiens avaient déjà des abeilles dans

des abris artificiels de terre cuite.

D’ailleurs Touthmôsis III fit

de l’abeille le symbole de la basse Égypte et de nombreuse dynasties,

jusqu’aux Ptolémée, utilisèrent le même hiéroglyphe pour l’abeille et

le pharaon.

  • Abeilles se nourrissant du miel contenu dans les alvéoles de cire d’un cadre de ruche, dans le rucher école de la Cour du Roi à Saint-Loup-Terrier.(攝影: / 大紀元)

 

Qualité et sûreté alimentaires

Actuellement la pollution

croissante de l’environnement, l’utilisation de produits agrochimiques,

les substances servant de traitement aux maladies des abeilles, sont

des facteurs contaminant du miel. Malgré les nombreux règlements de

l’U.E. et des pays membres, les contaminations ne sont pas facilement

contrôlables. Le projet BEE SHOP est prévu pour y pallier, il se

compose d’un réseau de neuf éminents groupes de recherche européens et

de partenaires industriels, financés au titre de la priorité thématique

« Qualité et sûreté alimentaires ».

Leurs buts sont de réduire les sources de contamination et le professeur Robin Moritz, coordinateur du projet, nous commente : « Typiquement,

la plupart des abeilles sont sujettes aux maladies, mais certaines

souches pourraient être moins sensibles et nous sommes à leur

recherche ». Le projet consiste donc à supprimer les produits

soignant les abeilles : essayer de connaître les éléments du miel

guérisseur – séparer les gènes résistant aux maladies – comment éviter

aux abeilles de butinage le nectar contaminé, et comment éviter le

déploiement des maladies entre abeilles.

Par ce travail, les

chercheurs analyseront toutes les étapes de la chaîne alimentaire,

actuellement aucun procédé de contrôle n’est viable. L’aspect novateur

du projet demeure dans l’emploi du génome de l’abeille pour la

conception d’outils moléculaires destinés au contrôle de la

reproduction et à la sélection de colonies résistantes aux maladies.

Les précédents programmes de sélection pour la résistance aux maladies

n’ont récolté qu’un succès mitigé.

En effet, les sélections de

colonies d’abeilles réclament beaucoup de temps – habituellement il

faut compter deux ans par génération. Une autre méthode pour éviter la

contamination du miel consiste à surveiller le comportement des

abeilles qui butinent et à surveiller leur récolte comparativement.

L’équipe identifiera par conséquent les gènes qui commandent les

mécanismes comportementaux et physiologiques. Malheureusement les

groupes de recherche européens sur les abeilles ne sont pas habitués à

collaborer, même si des réseaux ont été créés. Le rapprochement des

groupes bénéficie à tous les participants. « Plusieurs groupes

excellents sont éparpillés en Europe. Ce réseau les réunit et nous en

tirons effectivement profit grâce à la complémentarité de nos

connaissances », a indiqué le professeur Moritz.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.