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Instant terrestre : Uros, un avenir en pointillé

Écrit par Texte et photo de Stéphane Cabaret, Collaboration Spéciale
11.09.2006
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  • Une fillette Uros(攝影: / 大紀元)

Cette fillette Uros, descendante d’une ethnie aujourd’hui menacée

d’extinction, vit sur le plus haut lac navigable du monde, le Titicaca.

C’est à 3.900 mètres d’altitude, sur des îlots en roseau et dans des

huttes en jonc que son peuple, d’origine inconnue, subsiste avec le

minimum vital. Pour survivre, ces artisans d’un autre temps tissent des

paniers et fabriquent des bateaux miniaturisés pour les touristes de

passage. Avec moins d’un dollar par jour et par habitant, l’avenir

chaotique se dresse au coeur des Andes, trait d’union entre la rigueur

du climat et celle des hommes. En dehors de la confection d’objets en

roseau, principale ressource dont la racine est comestible, ces

habitants vivent de la pêche, de la chasse aux oiseaux et de la récolte

de plantes lacustres. L’innocente au visage brûlée par le soleil

brandit sa racine de roseau comme un étendard vaincu, symbole de

fragilité et de désespérance. Où est l’espoir pour ceux qui consument

leur vie dans la pauvreté ? Un groupe ethnique disparaît et c’est le

corps morcelé de l’humanité que l’on ampute toujours un peu plus !

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