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L’espoir de l’Union Européenne pour la Méditerranée

Écrit par Héloïse Roc, La Grande Époque
11.09.2006
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La Méditerranée continue de se détériorer. Cet écosystème unique au

monde, actuellement vulnérable, nécessite une protection toute

particulière. En effet, ce berceau de l’humanité est soumis à une

dégradation environnementale croissante, sous l’effet conjugué de la

pollution et du bétonnage.

Avec la marée noire de grande ampleur

survenue lors du récent conflit au Liban, la fragilité environnementale

de cette région s’est encore accrue. Depuis près de trente ans, des

efforts internationaux ont été déployés mais en vain, la pollution

reste élevée.

Cette dégradation menace des secteurs économiques

comme ceux de la pêche, du tourisme et la santé des 143 millions

d’habitants qui vivent aux abords du littoral. 

  • Deux dauphins(STF: VALERY HACHE / ImageForum)

 

C’est dans le désir

d’une protection durable de cet environnement que la Commission

européenne souhaite déployer une stratégie à long terme.

Afin de réduire les niveaux de pollution de la Méditerranée, la

Commission européenne veut créer une coalition de tous les pays

riverains, et favoriser le développement d’institutions efficaces pour

que les pays concernés deviennent des collaborateurs de la protection

de ce littoral.

Selon les déclarations de Stavros Dimas, membre de la Commission chargé de l’environnement : «

Nous devons agir pour promouvoir le développement économique de la

Méditerranée et protéger la santé de ses populations. Cette stratégie

vise à revitaliser et à renforcer la coopération entre l’UE, ses

voisins méditerranéens et les organisations internationales

compétentes, afin de sauvegarder l’environnement de la région et ses

ressources naturelles à long terme. Si nous échouons, la Méditerranée

risque d’être irrémédiablement endommagée. »

Pour Madame

Benita Ferrero-Waldner, membre de la Commission chargée des relations

extérieures, il s’agit d’œuvrer en intérêt de voisinage : « La

coopération dans le domaine de l’environnement représente, depuis le

lancement du processus de Barcelone, un important élément de notre

dialogue avec nos partenaires méditerranéens. Nous développons, en

effet, en accord avec eux, d’ambitieux objectifs environnementaux dans

nos plans d’action établis dans le cadre de notre politique de

voisinage. Il est essentiel que nous oeuvrions ensemble pour

sauvegarder notre avenir commun, c’est pourquoi nous avons tous décidé

de travailler ensemble à la décontamination de la Méditerranée pour

2020. L’environnement représente l’exemple type d’un secteur où les

objectifs ne peuvent être atteints qu’en étroite collaboration avec nos

proches voisins. »

Pour aller dans le sens commun, une action

nommée « Horizon 2020 » a été adoptée par les dirigeants des pays

euro-méditerranéens. Il s’agira de cheminer ensemble vers une réduction

de la pollution, de réduire les sources principales de cette

dégradation environnementale en Méditerranée et d’ici 2020.

La

Commission prévoit quatre rubriques, qui sont la réduction de la

pollution, la collaboration des pays riverains, le partage des

connaissances et l’évaluation de réussite. Dans les programmes

précédents, elle a favorisé la recherche et la compréhension du milieu

méditerranéen, établi une estimation des solutions d’avenir sur les

problèmes de pollution, l’étude marine et côtière et l’impact du

changement climatique sur l’environnement. Et dans le cadre du 7e

programme, la priorité de recherche pour la région méditerranée sera la

santé publique, l’alimentation, l’agriculture, la biotechnologie, les

technologies de production, l’énergie, l’environnement, la protection

des sols et les transports.

Une rencontre qui se tiendra au

Caire le 20 novembre prochain décidera de l’avenir de ce projet, les

ministres de l’Environnement de la zone euro-méditerranéenne devront

approuver la version finale de cette étude.

 

 

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