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Les pédiatres face au vaccin du BCG

Écrit par Dr François Carnot, La Grande Époque
15.09.2006
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Après avoir tout entendu, le vrai comme le faux, le dérangeant comme le douteux, sur la vaccination contre la tuberculose, il serait bon de porter à la connaissance du public ce dont les médecins français disposent actuellement pour suivre la législation en cours.

La loi impose à tous, et donc aux parents, de faire pratiquer par leur médecin traitant (médecin généraliste, médecin de PMI ou médecin pédiatre de leur choix) une vaccination BCG à la tuberculine afin de lutter et protéger leur enfant contre la maladie de la tuberculose. Il est à rappeler que cette maladie n’a pas du tout disparu de notre territoire national, mais qu’elle sévit encore beaucoup trop souvent. 

  • Une seringue.(攝影: / 大紀元)

 

Encore dernièrement, une infirmière a été contaminée dans un centre hospitalier français. J’ai moi-même découvert cette maladie chez un enseignant dans un lycée d’une petite ville. Quand un malade est découvert, il est loin d’être le seul porteur. Il est établi qu’un malade a autour de lui 80 porteurs qui sont susceptibles, à leur tour, de développer la maladie, mais aussi de la transmettre. Vous pouvez alors facilement imaginer les mesures à prendre immédiatement pour identifier les autres patients porteurs et ou malades autour de celui qui est tout juste découvert. Tout le service médical de l’hôpital où exerce cette infirmière ainsi que les services annexes ont dû être étudiés et nettoyés. De même, dans le lycée de cet enseignant, tout le personnel a dû pratiquer une radiographie et être revacciné.

Il existe également une fragilité particulière pour tous les malades immunodépressifs, les porteurs du HIV en particulier, mais aussi les malades porteurs des maladies du sang. En un mot, il n’est pas si facile de dire et de déclarer une personne sans risque pour cette maladie. C’est pour cela que la vaccination existe encore en France. Il serait éventuellement possible de ne vacciner que les populations dites à risque, mais la limite du risque est trop souvent difficile à définir et pour les spécialistes des vaccinations, une bonne vaccination est une vaccination faite chez au moins 80 % de la population.

La polémique reste entière à ce sujet, car d’autres pays ont fait d’autres choix sanitaires.

Quittons le niveau national et revenons à la pratique individuelle. La loi impose une vaccination à jour pour les entrées en crèche et maternelle. La pratique veut que jusque-là, la très grande majorité de la population était à jour. Même si certains médecins (en particulier les homéopathes) n’aiment pas suivre le calendrier vaccinal, la population était bien protégée. Ce calendrier vaccinal propose une vaccination au premier mois de naissance. Les homéopathes ont plutôt tendance à la proposer après 3 mois.

La tuberculine a été, dans les différentes périodes historiques, proposée sous des applications bien différentes. Au départ, il fallait vacciner par injection intradermique, mais les conditions d’asepsie de l’époque étaient très restreintes. Puis, nous avons connu les scarifications. Cette méthode encore douloureuse n’avait plus les problèmes d’asepsie et surtout n’entraînait pas les réactions locales importantes de BCGite que l’on connaît avec la méthode d’injection. Ces réactions peuvent aller d’une simple irritation pendant quelques semaines, d'adénites importantes, jusqu’à une majestueuse réaction d’abcès froid (parfois de 5 cm de diamètre). Ces abcès froids doivent alors être incisés, l’incision devant rester ouverte le plus longtemps possible afin que l’abcès s’assèche progressivement (de quelques semaines à plusieurs mois). La solution aurait était trouvée par la mise sur le marché d’une injection intradermique par pastille présentant des micro aiguilles, c’est la bien connue Monovax que les médecins français ont utilisé pendant des années. Mais la législation a changé la donne. Il semblerait que le système Monovax ne serait pas une mesure de protection suffisante, car il y aurait trop d’échec vaccinal. Alors et pour suivre certaines obligations franco-européennes, il n’est plus proposé à ce jour qu’un vaccin intradermique très proche du premier système, sauf que les produits à usage unique (seringue-aiguille) nous permettent une rigueur d’asepsie.

Maintenant, prenons la place de ce médecin français dans son cabinet ou en PMI, avec la demande, selon la loi, de parents qui amènent leur bébé d’un mois pour vaccination à la tuberculine. Ce bébé est, comme tous les bébés, un enfant présentant une peau fine. D’autre part, un enfant réagit habituellement fortement, voire violemment, à la douleur de toute injection. Cependant, votre médecin se doit de suivre la notice de vaccination que je vous cite : « Une fois le vaccin reconstitué avec 1 ml du solvant fourni, chaque flacon contient 10 doses de 0,1 ml pour adultes et enfants âgés de 12 mois et plus, ou 20 doses de 0,05 ml pour enfants de moins de 12 mois. Il s'agit donc d'une présentation ‘multidoses’... Afin de minimiser le risque de survenue des effets indésirables : utiliser I'aiguille courte pour l'injection. Faire l'injection à la face externe du bras (région deltoïdienne), injecter le vaccin par voie strictement intradermique, contrôler le volume injecté pour ne pas dépasser la dose recommandée (0,05 lpour les enfants de moins de 12 mois)... »

Vous comprendrez aisément que malgré l’expérience et une pratique vaccinale intradermique régulière, il est plus que probable que tout ou partie de l’injection ne puisse pas être placée en intradermique, mais dérape en sous dermique, entraînant alors une quasi certitude de création d’abcès froid, dit encore BCGite.

Que feriez-vous, parents responsables, sachant que ce vaccin entraîne de très grands risques d’abcès froids chez nos petits chérubins fragiles et cela malgré toutes les notices et recommandations du laboratoire médical qui nous fournit ce vaccin. Vous, parents responsables, malgré la présence de la maladie en France, n’accepterez plus cette vaccination et demanderez à notre ministre de la Santé d’intervenir rapidement, afin de trouver un nouveau mode opératoire pour cette vaccination obligatoire. A ce jour, de nombreux médecins et centres de PMI ont arrêté cette vaccination à « haut risque » par le Vaccin BCG SSI.

Propos soutenus également par le Conseil National de la Pédiatrie, correspondant : Dr Robert COHEN 

 

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