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Les instruments des peuples - La flûte amérindienne

Écrit par Robert Len, Collaboration Spéciale
22.09.2006
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Cette semaine, La Grande Époque publie une nouvelle chronique sur les instruments des peuples, une façon d’exprimer notre amour pour l’héritage culturel mondial souvent menacé par plusieurs phénomènes contemporains. Notre chroniqueur, Robert Len, en a beaucoup à dire sur ces instruments. Musicien professionnel depuis plus de 30 ans, Len s’est récemment penché sur les flûtes du monde. Après de nombreuses contributions au jazz, en collaborant avec Oliver Jones et La Bottine Souriante, il s’est établi comme musicien solo et a expérimenté avec plusieurs instruments du répertoire folklorique. Sa chronique hebdomadaire traitera des nombreux instruments qui le passionnent.

Depuis que l’homme a foulé cette terre, la musique a toujours eu une importance capitale dans sa façon d’exprimer ce qu’il est au plus profond de lui-même.

Pour ma part, je vous dirais qu’il faut revenir à ces instruments d’origine pour savoir qui nous sommes aujourd’hui. Selon moi, les instruments traditionnels sont beaucoup plus que des instruments avec lesquels nous pouvons nous divertir. Ils représentent notre mémoire.

Comprenez bien que je n’aborderai pas cette chronique comme un ethnomusicologue, mais plutôt comme un musicien aimant jouer et partager sa passion en conservant le plus haut respect envers ces instruments.

Comme je suis Nord-Américain, le premier instrument d’origine que j’affectionne est la flûte amérindienne.

Lorsque l’on joue de cette flûte, nous sommes littéralement envoûtés par ses sons.

L’effet du bloc sur la flûte nous donne l’impression d’entendre le vent en plus de produire le son d’une flûte.

Cette flûte était très souvent utilisée par les Amérindiens pour courtiser la jeune fille convoitée. On lui octroyait fréquemment un pouvoir d’amour.

Pour ma part, j’en possède de différentes grosseurs et de différentes tonalités et qui sont fabriquées en plusieurs variétés de bois. Cela me procure une grande diversité et une richesse de sons. Je choisis toujours minutieusement la flûte qui convient le mieux à l’émotion que je veux communiquer lorsque j’aborde une nouvelle composition avec cet instrument.

La grande majorité des flûtes d’aujourd’hui possèdent six trous. Parmi les variétés de bois pouvant être utilisés pour fabriquer cette flûte, nommons : le cèdre, le sapin, le peuplier, le pin, le frêne, l’érable et plusieurs autres. De nos jours, les fabricants de flûtes expérimentent avec d’autres sortes de bois; la flûte sur la photo a été fabriquée en chêne.

Il n’y a pas de tradition reliée à la flûte amérindienne au Québec. Nous les retrouvons majoritairement aux États-Unis.

Je vous dirais pour terminer qu’il est très facile de produire des sons à l’aide de cette flûte, ou bien de simples mélodies, il suffit d’essayer. Si jamais vous en apercevez une, laissez-vous tenter et soufflez… vous comprendrez!

Pour de plus amples renseignements ou pour contacter l’auteur : [www.robertlen.com]

Collaboration à la rédaction : Sylvie Jetté

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