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Un ordre économique «politiquement et moralement intenable»

Écrit par Centre de Nouvelles ONU
28.09.2006
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Rappelant que la faim, la pauvreté et les inégalités généraient l'impatience, la violence et le fanatisme, les présidents du Brésil et de l'Afrique du Sud ont plaidé pour le respect des engagements internationaux en matière de développement, à commencer par l'élimination des subventions au commerce dans les pays développés, de l'ordre d'un milliard de dollars par jour.

  • Le président brésilien Lula(攝影: / 大紀元)

 

«Les pauvres doivent avoir des raisons de vivre, pas de tuer ou de mourir», a déclaré le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, à l'occasion du débat général de la 61e session de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York.

Invoquant le droit de chacun au développement économique et social, il a estimé que la paix et la justice devaient guider le nouvel ordre mondial dans l'intérêt des pays pauvres, des nations émergeantes comme des pays les plus riches. «Huit cents millions d'êtres humains – presque un habitant sur sept de la planète – n'ont pas assez à manger», a-t-il dénoncé.

Le président Lula a rappelé que pour atteindre dans les temps voulus les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), la communauté internationale devrait consacrer 50 milliards de dollars supplémentaires chaque année. Les OMD ont été fixés par l’ONU et cherchent à améliorer les conditions de vie dans les pays pauvres.

Il a estimé que la communauté internationale était capable de s'en acquitter, au regard des «centaines de milliards de dollars investis pour permettre l'intégration des pays d'Europe de l'Est à l'Union européenne et pour la «seconde guerre du Golfe».

Le président Lula da Silva a appelé à supprimer les barrières protectionnistes de manière à rendre le commerce international plus libre et plus juste.

«Il faut briser les chaînes du protectionnisme», a-t-il insisté. «Les subventions accordées par les pays les plus riches, en particulier dans le domaine de l'agriculture, sont des menottes qui entravent le progrès et condamnent les pays pauvres à rester arriérés», a-t-il souligné.

Il a rappelé que «les soutiens financiers introduisant des distorsions dans le commerce international du fait des pays riches s'élevaient à la somme honteuse d'un milliard de dollars par jour», alors que «900 millions de gens vivent avec moins d'un dollar par jour dans les pays pauvres et en développement».

Dans la même veine, Thabo Mbeki, président de l'Afrique du Sud, a constaté, au nom du Groupe des 77 qu'il «est impossible de parvenir à un partenariat quand les pays riches exigent le droit, unilatéralement, de fixer les programmes et les conditions de leur mise en oeuvre».

Le président sud-africain a attribué à «l'indifférence et à l'égoïsme» le fait que le Consensus de Monterrey sur le financement du développement n'a pas été appliqué, ce qui a encore accru les difficultés auxquelles se heurtent les pays en développement, essentiellement en Afrique, pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Sachez, a-t-il lancé, que des millions de personnes attendent impatiemment, année après année, de pouvoir apprécier concrètement les fruits des promesses et réformes qui n'arrivent pas.

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.