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La nourriture provenant d'animaux clonés serait sans danger, affirment les représentants du FDA

Écrit par Joan Delaney, La Grande Époque
11.01.2007
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Les Canadiens ne sont pas convaincus

En déclarant la semaine dernière que la viande et le lait des animaux clonés étaient sans danger pour la consommation humaine, le Food and Drug Administration des États-Unis (FDA) a ouvert la voie à la prochaine étape d’autoriser la nourriture clonée. Cependant, Santé Canada n’est pas prête à approuver la nourriture clonée pour les consommateurs canadiens… du moins pas encore.

  • Petits cochons clonés (Staff: Getty Images / 大紀元)

 

Selon les scientifiques de la FDA, le temps que les animaux clonés atteignent l’âge de dix-huit mois, il est quasiment impossible de distinguer quelque différence que ce soit entre eux et les animaux reproduits de façon conventionnelle.

Après avoir étudié pendant cinq ans les produits laitiers et la viande des bovins, chèvres et porcs clonés, l’agence de protection de la santé des Américains, dans un rapport préliminaire, a affirmé que la nourriture de ces animaux était «sans danger tout comme la nourriture que nous mangeons tous les jours».

Santé Canada maintient que la nourriture clonée ne sera pas commercialisée au Canada jusqu’à ce qu’il y ait plus de recherches menées sur le sujet et que la décision américaine soit étudiée. Actuellement, la vente des aliments provenant des animaux clonés est interdite au Canada.

«Nous sommes en train d’examiner le sujet», annonce la responsable du service des relations avec les médias de Santé Canada, Renée Bergeron. «Nous travaillerons ensemble avec d’autres départements impliqués dans cette question pour fournir une rétroaction au FDA durant la période de commentaires suivant la publication de son rapport préliminaire.»

Durant les trois prochains mois, la FDA sollicitera  des consultations publiques sur la vente d’aliments clonés avant de rendre sa décision finale. Mais si la nourriture clonée est permise sur les tablettes des supermarchés, il est «peu probable», selon le FDA, qu’un étiquetage spécial devienne une nécessité. Furieux, les groupes de consommateurs insistent que le public devrait avoir le droit de faire son propre choix.

Le président de l’Association des consommateurs du Canada (ACC), Bruce Cran, fait valoir que les consommateurs sont très préoccupés par la question de la nourriture clonée, et souligne que des sondages ont démontré que 80 % des Canadiens sont mal à l’aise à l’idée de manger de tels produits.

«Nous, à l’ACC, espérons que ce ne sera pas une autre de ces choses que le gouvernement va nous enfoncer dans la gorge de gré ou de force», dit M. Cran. «Nous nous opposerons à cela jusqu'au bout.»

Selon le Consumer Federation of America, le FDA ne tient pas compte des recherches démontrant que le clonage produit plus d’animaux ayant des malformations que d’autres technologies de reproduction telles que l’insémination artificielle ou la fertilisation in vitro. Il fait donc appel aux supermarchés pour qu’ils refusent de vendre des aliments clonés.

Depuis que Dolly, la brebis, a été clonée en Écosse en 1997, les scientifiques ont commencé à cloner des vaches et des chèvres, dont certaines ont produit une progéniture en santé. Dolly a développé de l’arthrite à un âge exceptionnellement jeune et elle est morte d’une maladie progressive des poumons à six ans. Plusieurs animaux clonés naissent difformes, malades ou ils meurent tout simplement à la naissance.

Selon le site Internet de Santé Canada, la méthode de clonage ayant produit Dolly, appelée transfert de noyaux de cellules somatiques, a soulevé des inquiétudes sur le danger potentiel de la nourriture.

Les compagnies de biotechnologie font des recherches afin de créer des porcs génétiquement modifiés destinés aux transplantations d’organes animaux sur les êtres humains (xénogreffes). Les porcs sont considérés comme de bons candidats pour les xénogreffes parce que leurs organes sont à peu près de la même grosseur que ceux des êtres humains.

Après avoir échoué cent fois, la même compagnie responsable de Dolly a produit, en 2001, cinq porcelets clonés qui, d’après elle, n’ont pas le gène entraînant le rejet d’organe transplanté. Mais certains scientifiques s’inquiètent du transfert de virus porcins aux receveurs d’organes.

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