Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Commerce équitable 6e partie : Switcher

Écrit par Catherine Keller La Grande Époque Genève
02.01.2007
| A-/A+

SWITCHER est une marque de vêtements suisse qui, au cours de sa croissance, a opté pour une conduite respectueuse de l’environnement et de ses employés.

Pour Switcher, tout débuta en 1981. Robin Corneluis, étudiant à l’université de Lausanne crée sa première collection : un T-shirt et un sweatshirt vierge de tout slogan.

  • logo Switcher(攝影: / 大紀元)

 

Pour l’époque, c’était une révolution et ce fut un succès. 

Quatre ans plus tard, ils se déclinent sur une large palette de

couleurs les « Switcher Colour System© » qui assurent les mêmes teintes

d’années en année. En 1987, la société prend Indien Premgroup comme

partenaire.

 

Après une prise de conscience des relations sociales et écologiques, débute en 1993 une politique d’ouverture et de transparence entre les fournisseurs du groupe. En 1998, le code de conduite Switcher voit le jour, il entre en vigueur l’année suivante. Il faut attendre 2005 pour voir naître une collection 100 % bio, issue du commerce équitable et labellisée Max Havelaar. Actuellement, ils souhaitent devenir le premier groupe textile suisse à faire du commerce rentable tout en tablant sur le développement durable et des relations équitables avec leurs fournisseurs. La palette des produits s’est agrandie tout en restant de bonne qualité à un prix compétitif. 50 % de la production seront transformés (imprimé pour publicité ou club de sport, broderie) et 50 % seront achetés par les consommateurs. Ces habits sont faciles à marier, confortables et résistants. Ils conviennent à toute la famille. Famille est un mot qui revient beaucoup dans le concept de l’entreprise. Tant pour le consommateur que pour l’employé. Par exemple, les conditions de travail favorisent les femmes en leur permettant d’adapter leur temps de travail en fonction de leur vie familiale.

 

Les produits viennent du Portugal, d’Inde et de Chine. Respect-Inside garantit que la confection des produits Switcher respecte la charte des droits du travail, de bonnes conditions d’emploi ainsi que l’environnement. Des audits externes certifient la véracité de ces affirmations. Il reste des améliorations à faire dans la production de certains polyesters, affaire à suivre donc sur le site : www.respect-inside.org

En Inde, la fondation Switcher s’occupe de 4 dispensaires. Les employés et la population locale bénéficient des soins donnés par des médecins, les médicaments fournis aux employés sont payés par l’entreprise. Ils élaborent également des programmes de sensibilisation pour prévenir les maladies dues au manque d’hygiène, à la malnutrition et au Sida.  Une fois par année, ils organisent avec le Lions Club Tirupur Central et KG Hospital Coimbatore une campagne du don du sang ainsi qu’une campagne pour le contrôle de la vue. En 2005, 192 personnes ont été contrôlées en Inde, 15 personnes ont été choisies pour une opération gratuite et 20 personnes ont reçu des lunettes. Ils s’occupent aussi de la distribution de préservatifs. Ce sont 11.500 préservatifs qui ont été distribués en Inde et  39.200 en Chine en 2005.

Switcher offre la possibilité à ses employés qui ont entre 16 et 25 ans de suivre des cours d’anglais, d’informatique et de culture générale durant leurs loisirs. La Fondation Switcher a également ouvert sept écoles pour les enfants de ses employés. Elles bénéficient d'un appui important de l'école Beau Soleil de Villars (www.beausoleil.ch). La formation est libre et se fait dans le respect des coutumes locales.

La culture du coton utilise beaucoup d’eau. Pour y remédier, l’arrosage au goutte à goutte est installé sur 2.000 acres. Ce sont  18 millions de m3 d’eau économisés chaque année.

Pour teindre les cotons vendus en Europe et en Amérique du Nord, 2 millions de m3 d’eau sont pollués chaque année. Premgroup utilise le sel de Glauber qui est plus pur et plus facile à récupérer que le sel normal.

L’eau des teintures indienne retourne généralement à la rivière sans être épurée. Ce n’est plus le cas chez Premgroup depuis que Switcher a investi dans une station d’épuration. Le coût est d’environ 0,04 USD par T-shirt. 

Pour limiter la production de CO2, des éoliennes et des fours solaires sont construits. Aucun expert indépendant n’a encore pu constater l’efficacité de cette production qui en est à ses débuts.  Respect-Inside propose d’utiliser la méthode de la biomasse pour le chauffage et demande à ce que des experts indépendants puissent venir évaluer les fournisseurs avant de donner sa caution  sur ce point.

On trouve ces vêtements à Genève : huit magasins proposent cette marque, il s’agit de MC Shirt Factory à Carouge, SportXX M Park la Praille, Coop City Rhone Fusterie, Globus Genève, Switcher Store Rive Droite, Switcher Shop Augustins, Pierre'S Switcher Shop et Boutique Campus

En Belgique : Switcher Gmbh Im Schwarzenbach, 6 DE-79576 Weil-am-Rhein Tel : +49 7621 98 38 00 Fax : +49 7621 98 38 38 info@switcher.com

 

Le site Wonderful Monde livre les produits Switcher dans de nombreux pays, notamment en Europe et au Canada

Pour d’autres pays consulter : http://www.switcher.com 

 *Respect-Inside est le premier site international qui permet d’informer sur la traçabilité de la production de biens de consommations et de produits industriels. Elle permet au consommateur de suivre toute la filière qu’a parcouru le produit, depuis la matière première jusqu’au point de vente.

 

La fédération Romande des Consommateurs a fait une enquête sur Switcher, les journalistes sont allés sur place et ont pu vérifier que Switcher tient ses engagements sociaux et écologiques 

 

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.