Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Familles recomposées

Écrit par Frédérique Privat, La Grande Époque - Guadeloupe
29.01.2007
| A-/A+

 

 

 

 

«Notre belle famille !» Carole, une veuve et mère de 3 enfants, épouse

et accueille chez elle son nouveau mari, Franck, et ses 3 enfants issus

d’une première union…

Qui n’a pas souri ou ri en regardant cette série télévisée qui, déjà en

1991, retranscrivait la vie quotidienne d’une famille recomposée.

  • Une famille recomposée(攝影: / 大紀元)

 

 

Se donner une deuxième chance, et tout recommencer…

Aujourd’hui en France, elles sont 710.000, ces familles recomposées où hommes et femmes, avec ou sans enfant, décident de refaire leur vie avec une personne déjà parent.

Tout un programme ! Dans une société où le nombre de divorces approche celui des mariages, il était tout à fait improbable pour ces personnes de rester seules jusqu’à la fin de leur vie !

Rencontrer quelqu’un avec lequel on repartira sur de nouvelles bases, souvent plus tout à fait les mêmes qu’auparavant…

Car la première union, si elle fut en apparence un échec,  aura permis d’acquérir tout de même une expérience de la vie à deux et de révéler les comportements et actes à éviter lors de cette fabuleuse (mais parfois périlleuse) aventure qu’est la vie en couple ! 

Ne pas refaire les mêmes erreurs qu’auparavant mais ne pas oublier que de toutes façons, le nouveau propriétaire sera différent du précédent. Et surtout que cette aventure ne se passe plus à deux, mais à trois, quatre, cinq… en fonction du nombre d’enfants qui partagent votre vie.

Et ces enfants qui se connaissent peu ou pas du tout, n’ont pas demandé cet état de fait. Et ils ne seront donc pas forcément consentants au départ. « Quel est cet homme qui va prendre la place de mon papa ? » ou vice-versa « cette femme qui pique la place de ma maman ? »

Exceptés les cas particuliers (parent décédé, disparu...) où l’enfant vivant seul avec son parent célibataire, ressent aussi le besoin d’avoir un deuxième parent, les futurs mariés (ou concubins) peuvent s’attendre à une opposition plus ou moins forte de la part de leurs enfants.

Car c’est le sentiment même d’appartenance à une famille, un clan, qui se trouve en péril.

Vous êtes amoureux et il vous semble alors tout à fait naturel de vivre ensemble. Mais ce n’est pas le cas des enfants qui vont donc, tout en faisant le deuil définitif de leur famille d’origine (en effet, si papa se remarie, c’est donc définitivement terminé avec maman, plus question d’espérer alors une réconciliation…), devoir accepter au quotidien, ou chaque fin de semaine, cette nouvelle mère ou ce nouveau père.

Et ce qui aurait dû être le début d’un bonheur peut devenir une véritable calamité avec des enfants qui auront décidé que ce nouveau foyer n’est pas le leur et qu’en conséquence, vous, le nouvel arrivant devrez « payer la facture » pour cette « trahison ».

Alors face à ce tableau des plus sombres, il est nécessaire dès le commencement d’expliquer à l’enfant cette nouvelle vie qui, quelque part, lui fait peur, et ensuite vous établirez les règles ensemble. Le rassurer en lui expliquant que cette personne qui entre dans vos vies n’est pas et ne remplacera jamais son véritable parent. Puis, après les premières rencontres, aménager des moments où « beaux-parents » et « beaux-enfants » se retrouveront seuls afin de développer des liens affectifs. Des moments où le beau-parent montrera qu’il a du respect  pour l’enfant et pour sa vie passée. Par exemple, feuilleter l’album-photo ensemble pour évoquer sa petite enfance, des souvenirs du temps où il vivait avec ses deux parents… ainsi il comprendra naturellement que vous respectez ce passé et que vous n’empiétez pas sur celui-ci.

Puis, s’il y a des enfants des deux côtés, organiser des sorties où les loisirs et le sport seront mis à profit pour mieux se connaître et s’apprécier. Recherchez les points qu’ils peuvent avoir en commun et les valoriser.

Sa fille et la vôtre aiment le cinéma, alors emmenez-les toutes les deux !! vos fils respectifs ont une passion commune pour les circuits de petites voitures, alors organisez une partie ensemble…

Les occasions de tisser ces liens qui, – s’ils ne sont pas biologique – pourront tout de même être affectifs, sont multiples. Il suffit de communiquer, d’échanger et de penser à ces autres membres de la famille afin qu’ils ne se sentent pas victimes mais acteurs de cette nouvelle vie !

 

 

Plus de 204 720 362 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.