Veux-tu jouer avec moi ?

Écrit par PetitMonde.com - éducation coup de fil
14.10.2007

  • famille jeux(攝影: / 大紀元)

Pour un adulte, jouer veut d'abord dire s'amuser. Pour le petit enfant, le jeu contient, en plus, un trésor inestimable de développement et d'apprentissage. Voyons, très sommairement, comment évolue, chez le jeune enfant, l'aptitude à jouer.

 

Chez le tout-petit, on parle de jeu individuel. On le voit palper un jouet, le porter à sa bouche, le jeter à terre, le reprendre, etc. Tout cela, sans tenir compte le moins du monde d'un autre enfant qui serait à ses côtés.

 

Plus tard, vient le jeu parallèle. Par exemple, deux jeunes enfants, ou plus, sont assis sur le sol et s'amusent avec les mêmes jouets à leur disposition. Chacun en choisit un, le délaisse pour un autre, prend celui de son voisin, lui en offre un, mais cela reste du chacun pour soi.

 

C'est en général autour de trois ans que commencera à s'installer le jeu coopératif. Très sommaire au début, l'organisation va se structurer de plus en plus et de mieux en mieux. Les enfants deviendront graduellement capables d'inventer des rôles, de les partager entre eux et de mener des scénarios de plus en plus complexes à mesure qu'ils grandiront. Il est passionnant, pour qui s'y intéresse, d'observer incognito des enfants en jeu libre. On peut, bien sûr, s'attendre à de mini-accrochages sans conséquence, mais on peut surtout admirer l'intérêt – on pourrait même dire la ferveur – qu'ils mettent durant de longues minutes dans ce processus ludique.

 

Dans ce qui précède, on a vu comment se développe l'aspect social du jeu. Cependant, les jeunes enfants sont tout à fait capables aussi de jouer seuls, et ce, à tous les âges. On les voit explorer, se concentrer sur une activité intéressante pour eux et, ici encore, de plus en plus longtemps à mesure qu'ils grandissent. Un développement harmonieux suppose d’ailleurs ces deux modalités de jeu.

 

Le jeu coopératif s’exerce naturellement en garderie, à la prématernelle et même à la maison lorsque l’âge des enfants le permet. Il serait avantageux, pour les enfants uniques qui ne vont pas en garderie ou pour ceux d'une fratrie où l'écart d'âge est trop important, de les mettre fréquemment en contact avec d'autres petits pour qu’ils puissent développer cet aspect du jeu.

 

Par ailleurs, on sait que les bambins adorent jouer avec leurs parents. Si cela vous plaît (ou ne vous déplaît pas trop!), c'est un immense plaisir à leur faire. Nul besoin d'y consacrer un temps considérable. Vous comblerez l’enfant de joie si vous lui dites : «Maman (ou papa) a quinze belles minutes pour jouer avec toi.» Vous craignez qu'il refuse ensuite d'arrêter, alors que de multiples tâches vous réclament? Une minuterie ou un réveille-matin pourrait être un précieux allié, et vous lui expliquez : «Quand la petite cloche sonnera, papa (ou maman) va aller faire telle chose.» Même s'il y a protestation, allez-y et il s'y habituera.

 

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