En relation avec la Conférence mondiale sur la prévention du génocide, l’Université McGill a accueilli, du 7 au 13 octobre, des jeunes «dirigeants» du monde entier, au sein d’un forum visant à favoriser l’échange et l’approfondissement de connaissances en matière de prévention du génocide.

Ce sont donc 35 jeunes, oeuvrant dans différents domaines reliés aux droits de la personne, qui ont eu la chance de partager les réalités respectives qu’ils vivent dans leur pays et de discuter avec les conférenciers experts.

Le Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique de McGill qui organisait l’événement a reçu plus de 300 demandes de participation. Les dépenses des 35 participants choisis étaient défrayées par le Fonds de la Famille Echenberg.

Lors de la conférence de clôture, les jeunes dirigeants ont présenté la déclaration sur laquelle ils avaient tablé pendant la semaine, de même qu’un plan d’action.

«Nous nous rassemblons pour éloigner le monde d’une culture de réaction vers une culture de prévention», ont-ils déclaré. «Le génocide est un mal créé par l’homme, non une calamité inévitable. Bien qu’il soit souvent masqué par la guerre, chaque cas de génocide est précédée par des signes annonciateurs identifiables. Un génocide est prévisible et peut donc être empêché.»

«Notre succès sera mesuré par les atrocités qui ne surviennent pas», ont-ils laissé entendre.